Lundi 6 septembre 2010 à 20:30

Expulsions, réforme des retraites, scandale de l'affaire Woerth - de Maistre, rentrée difficile ... La semaine passée fut riche en évènements politico - médiatique et la suivante marche dans ses pas. 
   Cette chère réforme des retraites débarque cette semaine sur les bureaux de nos non pas moins chers députés - députés pourvus d'un système de retraite à la carte en ce qui les concerne - et c'est là que la lutte commence. Tandis que syndicats et gens du peuple ( moi y compris ) vont se donner la main mardi pour tenter vainement d'expliquer - entre autres - que, non, travailler jusqu'à 62 ans ça ne nous tente pas plus que ça, Sarko & Co vont profiter que nous ayons le dos tourné pour expulser à tour de bras tous les étrangers qui auront le malheur de croiser Hortefeux ( dixit Goebbles ) et sa police d'intervention ( dixit SS ). En plus, nous oublierons peut être pendant ce temps le scandale Woerth et
ses fausses vérités - Woerth ou comment se foutre de nous en toute innocence : oui bon j'ai demandé la légion d'honneur pour de Maistre mais je ne le connais pas
   Dans tout ce chaos, remercions tout de même le gouvernement, qui par la voix de Frédéric Lefebvre, a pris la peine la semaine dernière, de nous annoncer une baisse significative du chômage histoire de nous faire avaler plus facilement la pilule : le hasard n'a pas sa place dans ce genre de déclarations.
   Quoi qu'il en soit, le gouvernement sauvera nos archi - optimistes d'extrême droite ayant des tendances suicidaires : le chômage c'est de l'histoire ancienne, la réforme va sauver notre système de retraite et en plus on va vous débarasser de toute la racaille qui n'est pas 100 % française ( pas comme la volaille " Le Gaulois " ) et qui encombre vos cages d'escaliers. Où va t - on ?
   Heureusement, cette semaine va se terminer par l'attendue Fête de l'Humanité, évènement populaire de cette rentrée s'il en est.
   Sur ce, bonne semaine de lutte à certains et belle semaine à tous !

Vendredi 3 septembre 2010 à 10:10


La Fête de l’Humanité est à vous !

 

 

La Fête de l’Humanité, c’est la fête de ce journal qui, chaque jour, prend le parti du peuple, de ses souffrances et de ses espoirs. Le parti de la jeunesse en quête d’avenir. C’est le journal qui fédère les contestations au sarkozysme, et les propositions des mouvements syndicaux et des forces progressistes.

 La Fête de l’Humanité, c’est votre fête, un grand rassemblement où on se retrouve, on se distrait, on participe à de grands concerts, pour une dépense abordable au plus grand nombre. Cette année, on pourra y retrouver : The Prodigy, Madness, Simple Minds, Jacques Dutronc, Alain Souchon, Raggasonic, Caravan Palace, Agnès Bihl, Dee Nasty, l’ensemble de cuivres de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, et bien d’autres encore.

 C’est aussi la fête où on se parle, on fraternise, on débat en toute liberté avec une multitude de personnalités d’opinions diverses. La fête que chacune, chacun peut vivre comme il l’entend. En toute liberté. En se retrouvant nombreux à cette fête, alors que le pouvoir de droite veut vous imposer des sacrifices sans précédent, la réduction des services publics et la casse de la retraite à 60 ans, ensemble, nous créerons un rapport de forces nouveau, un barrage solide pour empêcher ces sales coups.

 La Fête est donc à votre disposition pour vous faire entendre, et préparer les changements progressistes indispensables. La Fête de l’Humanité, c’est le lieu où toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans la gauche sociale, politique et écologique peuvent se retrouver pour échanger ensemble et pour défricher les voies inédites d’une transformation de la société et du monde en faveur des êtres humains et de la nature. Aux côtés des forces de gauche sont également présents une multitude d’associations, de mouvements citoyens, culturels, antiracistes, féministes, de défense des droits humains, ou d’action contre la pauvreté.

 La Fête de l’Humanité, ce sont des expositions, tous ces espaces culturels,  comme ceux consacrés au théâtre ou au sport, une grande cité du livre, un village du monde où plus de cent pays sont représentés, un forum social au service des mouvements sociaux et syndicaux, et un village pour l’emploi. La Fête offre  une ambiance chaleureuse et fraternelle à nulle autre pareille. Nous vous invitons à la construire et à la réussir avec nous. Faites-le pour vous, pour vous détendre, vous défendre, et changer. Sans attendre, achetez le bon de soutien donnant droit à l’entrée à la Fête.

 Les 10, 11 et 12 septembre, retrouvons-nous ensemble pour une grande bouffée de luttes, de débats, de solidarité, d’Humanité. Une fête pour changer la donne.

La Fête de L’Humanité est à vous.

Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité





 


TU CONNAIS PAS LA FETE ?!?

Mercredi 1er septembre 2010 à 10:25

 
 
 

De qui se moque on ? 
Pourquoi le gouvernement stigmatise cette population qui au final ne trouve pas sa place au sein des lois votés et donc, actés démocratiquement ?

Le déni de démocratie est si lourd dans notre pays, qu'il est nécessaire de lutter à relayer une information libre de toute censure gouvernementale.




APPEL A MANIFESTER POUR NOS RETRAITES LE SAMEDI 2 OCTOBRE

La loi Besson imposant aux départements d'établir un schéma exigeant notamment des communes de plus de 5 000 habitants qu’elles disposent d'une aire d'accueil, et de chaque département qu’il mette en place une aire dite de grand passage, on est loin du compte. Aucun des quatre départements provençaux n'a fait appliquer son schéma intégralement, alors même que le préfet peut se substituer aux communes pour le mettre en oeuvre et alors que tous ces schémas (élaborés entre 2002 et 2004) ont dépassé les six ans de validité, sans être révisés pour autant.

Meilleur élève en la matière, le Vaucluse affiche un taux de réalisation autour de 73% (292 emplacements créés sur les 397 prévus)... mais ne dispose toujours pas de structure pour les périodes de forte affluence. Selon la Préfecture, on dénombre aujourd'hui 11 aires d'accueil (1) dont trois récentes. A l'inverse, Cavaillon, Pertuis, Apt, Le Pontet, Monteux et Pernes-les-Fontaines, qui devraient en être dotées, entament à peine les démarches pour identifier un terrain.

Dans les Hautes-Alpes, le bilan est encore moins reluisant à en croire les chiffres de la Préfecture : rien à Briançon où 10 à 15 emplacements étaient prévus pour les itinérants ainsi que 30 places pour les sédentaires ; rien à Embrun qui devait créer 30 emplacements mais où les travaux sont en cours ; rien de plus qu'en 2004 à Gap, si ce n'est une aire estivale de grand passage de 60 emplacements. Quant au Poët, seule ville de moins de 5 000 habitants à s'être spontanément dotée d'une aire avant 2004, il a jeté l'éponge faute de crédits pour rénover l'équipement.

Même tendance dans les Alpes-de-Haute-Provence, où la Préfecture se borne à préciser que l'aire de grand passage ne sera envisagée qu'avec la révision du schéma et que les structures sont "largement suffisantes"... Alors que sur les quatre communes concernées dans le département, une seule fournit aujourd'hui de réels emplacements : Digne, qui peut accueillir jusqu'à 44 caravanes (et ce depuis une dizaine d'années). A Manosque, l'aire est fermée depuis fin 2007 pour travaux. A Sisteron, des travaux sont programmés pour l'automne. Enfin à Château-Arnoux, qui a été désigné pour le "grand passage" cet été, aucune aire n'est encore en projet.

http://idees.rouges.cowblog.fr/images/images10.jpgReste la question des Bouches-du-Rhône. Certainement la plus frappante puisque le schéma recensait 6 aires dans 5 villes différentes pour 214 places (2), listait 31 communes ou groupements de communes concernés et préconisait 1070 à 1470 places à l'horizon 2008. Deux ans après cette dead line, soit huit ans après l'adoption du schéma, aucun emplacement n'a été vraiment créé, tandis que Marseille et Martigues en ont perdu. 464 places, réparties sur 11 projets (3), ainsi qu'une aire de grand pasage à Istres, sont néanmoins "en cours de création" selon la Préfecture.

Il y a huit ans, le schéma départemental notait l'absence de terrain de "délestage" et soulignait que "47 communes de plus de 5 000 habitants n'ont toujours pas rempli leurs obligations prévues par la loi du 31 mai 1990 et le schéma départemental arrêté en septembre 1995, puis par la loi du 5 juillet 2000". Au final, le schéma de 2002 n'aura rien changé. Pas plus que les décisions du tribunal administratif de Marseille condamnant la Préfecture en 2008 et 2009.

Mardi 27 juillet 2010 à 11:01

Il est rare et nécessaire de faire l'apologie d'un individu sur un blog à vocation service public, mais il serait stupide
de ne pas le faire.
Nicolas Maury est un jeune communiste de la ville d'Istre et je tiens à préciser que le copier coller de son article
a pour but de mettre au clair que malgré les différences entre Parti Communiste Français et le Mouvement des Jeunes Communistes de France.
Il arrive que parfois les décisions internes d'un  "PCF local" peuvent être contre-productif pour sa jeunesse souhaitant rejoindre ce dernier.

Je reste comme "vous", dans l'attente de réponses au "pourquoi" cette situation .





C'est à la manière d'un ex-voto que j'aborde cet article, article nostalgique d'une période perdue, nostalgique de bons moments passé. Aujourd'hui « du passé faisons table rase ». Si le monde Romain a attendu plus de 2000 ans avant de disparaître, l'humanité, elle, est toujours là. Il en sera de même pour le communisme


 
 
« Pas un pas en arrière » ou la conclusion de 6 ans de luttes communistes à Istres
 

C'est officiel, je ne fais plus parti de la section d'Istres du Parti Communiste Français. Les événements qui ont conduit à l'exclusion politique du Mouvement des Jeunes Communistes m'ont ouvert les yeux. C'est dur de partir après avoir investi beaucoup pour cette section.

C'est en Septembre 2004 que je rejoins le PCF et la section d'Istres-Fos, cela après un long processus de formation personnel aux luttes sociales, au marxisme et au léninisme. Depuis ce temps beaucoup de choses ont été faite pour faire grandir l'image renouvelée et dynamique d'une section dans une ville dominée par la sociale-démocratie depuis 1977.

« Pas un pas en arrière » ou la conclusion de 6 ans de luttes communistes à Istres
 
De mon militantisme je retiendrais quelques détails : les collages d'affiches durant toute une nuit jusqu'à l'aube, les diffusions de tracts au lycée, dans les entreprises, les boitages, les journaux, les embrouilles avec le NPA ... Mais ce que je retiens c'est l'attitude exceptionnelle de Jean Yves qui occupait le poste de secrétaire de section a l'époque. Si il y a une JC forte à Istres, une jeunesse istréenne réceptive aux idées du communisme c'est grâce à Jean Yves. Revenons en 2004-2005, alors que j'étais le seul adhérent de moins de 20 ans, très vite l'activité du parti va se tourner vers la jeunesse et très vite la place sera faite pour « les jeunes ». Il faudra attendre 2006 pour voir le retour de l'organisation politique de jeunesse du communisme en France, le MJCF. Ce dernier sera jusqu'à aujourd'hui le loyal partenaire du PCF et le bras armé du communisme : campagnes électorales, affichages, vente du muguet, fêtes du parti à Sulauze... Les temps ont changé.

De la campagne pour le NON à la constitution capitaliste et guerrière de l'Union Européenne, aux présidentielles, législatives, cantonales, européennes, régionales. Le MJCF était présent au côté du PCF d'Istres. Le MJCF a été aussi un acteur important dans les luttes des lycéens contre le sabordage de l'éducation nationale, au point de faire enrager de haine des élus UMP (cf La Provence). En face de la droite, il y avait jusqu'alors que les communistes ! Et je suis fier de mes camarades, de Joris, Simon, Flo, Emile, Jeff, Greg, Keyvan, Théo, Virginie, Vincent, Johan, Marie-Anne, Justine, Luc … et de toute cette joyeuse bande de jeunes communismes qui ne se sont pas résigné et qui se sont engagé en prenant leurs destins en main.

« Pas un pas en arrière » ou la conclusion de 6 ans de luttes communistes à Istres
 
Il y a eu des hauts, il y a eu des bas, il y a eu des bons moments, des mauvais mais la fraternité existait a cette époque. Puis 2006, c'est aussi un cadre de vie qui se renouvelle, le siège du PCF à Istres (1 impasse Audier) était (comme il l'est a nouveau aujourd'hui) à l'abandon, peu de présence, pas de travaux, une décharge. Et de travaux vont être entrepris : réaménagement de la pièce du bas avec réparation des volets, shampooinage de la moquette, ménage régulier, réfection d'une pièce à l'étage, travaux de maçonnerie, replâtrage des murs, débouchage des canalisations, restauration des archives... Tout cela certains « caudillo » l'ont vite oublié. Ce siège était devenu un lieu de vie, une vrai maison des communistes.

« Pas un pas en arrière » ou la conclusion de 6 ans de luttes communistes à Istres
 
Mais des couleuvres j'en ai avalé au nom de l'organisation, a quel prix ? De mon inexpérience de la vie politique istréenne, beaucoup s'en sont servi. Un regret ne pas avoir participé à la liste « Istres: Innovons à Gauche » en 2006. Je le redis la seule solution pour la gauche à Istres c'est une liste du PCF, Marcou et Martine pour qui j'ai beaucoup d'affection vous vous êtes trompés. Une satisfaction en mars 2008, la belle campagne de Jacky Chevalier sur Fos, même avec 3,3% il peut être fier d'avoir porté les couleurs du Parti après des années de soumission à la sociale-démocratie. Un écœurement, les municipales à Saint Mitre (la toute dernière) ou le candidat « divers gauche », actuel secrétaire de section, faisait distribuer des tracts du MoDem (parti capitaliste, réactionnaire, de droite, européeiste, atlantiste...) par des militants communistes venu de bon cœur aider a récupérer la ville perdue en 1989. La défaite aura au moins un intérêt : celui de l'honneur communisme restauré. Si Istres est un véritable triangle des Bermudes en politique, je suis content de m'en être extirpé avec mon honneur sauf, je suis libre de mes pas, de mes dires.

« Pas un pas en arrière » ou la conclusion de 6 ans de luttes communistes à Istres
 
Et puis aujourd'hui c'est le summum du risible, c'est à l'image d'un sabordage d'un navire en haute mer. C'est une énorme déception, un immense gâchis. Depuis la séparation entre Istres et Fos, la section du PCF Istres c'est engluée dans ses contradictions, dans son mutisme. Loin d'être capable de tirer son bilan, de mettre en avant une critique de ses actions constructive elle a préférer la rupture.

 
Depuis le 34ème congrès, notre section avait franchit un cap historique dans sa majorité politique, elle avait, de manière démocratique, fait le choix de s'affranchir des contradictions de notre direction nationale et fait le choix de contribuer au renforcement du mouvement communiste, dans son nombre et dans ses idées.

Lors de cette conférence de section nous avions fait des choix politiques importants, aujourd'hui ignoré par la volonté de l'actuelle direction de la section et de son secrétaire par intérim puisque non élu par les adhérents mais coopté par les membres du bureaux exécutif de la section.

Depuis cette conférence de section, la démocratie, cœur du communisme, a été bafoué, étouffée. De nombreux choix politiques ont ainsi, alors qu'ils ont été voté par les adhérents, été « oubliés » pour ne pas contrarier les intérêts de certains camarades. Ainsi le coup de force antidémocratique de mars 2008 est devenu permanent.

Que dire de la disparition des demandes d'adhésions de deux camarades issues de la JC, voilà bientôt plusieurs mois que le Fédération n'a toujours rien reçu ? Oublie ? Volonté politique ?

La démocratie doit être au cœur de notre mode de fonctionnement, cette dernière est la clé de la crédibilité de notre organisation. Les jeunesses Communistes ont fait le choix de mettre la démocratie en avant dans le cadre du centralisme démocratique, elles parlent d'une voix. Le Parti doit suivre cet exemple ! Mais a Istres c'est celui qui gueule le plus ou qui tire les ficelles qui dirigent et les autres doivent suivre !

Depuis l'éviction de la cellule de Fos sur Mer et du « très gênant » Jack Chevalier, notre section a reculé, c'est effondrée politiquement et est aujourd'hui incapable de mener a bien une initiative simple comme une diffusion massive de tracts. La direction politique de la section fonctionne aujourd'hui autour de 3-4 personnes sur un bureau de 12 membres. Le secrétaire est incapable d'assumer ses responsabilité politiques et la direction s'enferme dans un sectarisme incroyable vis a vis des communistes.

Le rétablissement des normes de vie du PCF est le meilleur atout contre les dérives internes et pour mettre fin aux procédés bureaucratiques et sectaires.

La lutte idéologique et politique est le seul moyen de mettre fin aux agissement des groupes opportunistes, sectaires et aux dérives bureaucratiques. Les éléments néfastes de ces groupes ont été d'utiliser la bourgeoisie et les gauchistes, sous couvert "d'ouverture", pour justifier la violation systématique des statuts par la mise à mort du centralisme démocratique, seul organisation capable de mener la lutte de masse. Il faut revenir a une organisation disciplinée et maintenir la démocratie la plus large sous le couvert de la critique et de l'autocritique.

Le centralisme démocratique exige le respect du principe de la direction collective du parti et la condamnation de toutes activités de groupes et de fractions.

pour ne pas affaiblir la rigueur et l'efficacité d'une autocritique sincère et salutaire, les remèdes sont « la réponse quotidienne aux préoccupations de la classe ouvrière et de tous les travailleurs et dans la possibilité pour chacun de nos adhérents de dire franchement son opinion sur la politique du parti dans le cadre régulier de nos organisations » (Maurice Thorez, 14 août 1931, « Pas de mannequins dans le parti »). « si même des camardes se trompent et commettent des erreurs opportunistes, nous ne voulons pas croire que la solution consiste à les frapper au lieu de les convaincre, à les écarter de tout travail au lieu de les gagner à la politique juste du parti et a toute son activité politique » (21 août 1931, "les bouches s'ouvrent"). « l'impulsion de la critique et de vie donnée par le comité central se transmet peu à peu à l'ensemble du parti. On approuve ou on désapprouve, c'est donc que l'on commence à discuter [...] Il s'agit de mettre fin aux procédés bureaucratiques, opportunistes et sectaires. » (23 septembre 1931, "jetons la pagaïe").

La direction politique est incapable de mener un travail de fond, a la fois par manque de volonté politique mais aussi par inexpérience. Les exemples sont nombreux:

-Ou en sommes nous dans la création du journal de section ? Au point zéro malgré les propositions de deux camarades
-Pourquoi les initiatives publiques du parti se soldent-elles par des échecs ? Loto, réunion retraites...
-Pourquoi lorsque 5000 tracts sont sortis, plus de 4000 restent sur les bras, pourquoi le matériel politique finit-il dans les conteneurs poubelles ?

La réponse est simple : l'absence d'organisation et l'absence de responsable a la tête de notre organisation. Le rôle d'un secrétaire de section, est simple : coordinateur des actions militantes, porte parole et animateurs des choix des communistes entre les conférences de section et les assemblées générales. Aujourd'hui rien de cela n'est fait.

L'absence d'organisation se voit aussi par l'incapacité d'un bureau politique a remplir son rôle, sur 12 membres élus 3-4 sièges et parmi ces camarades certains ont démissionné et d'autres se comportent comme des caudillos et apprentis dictateurs. Elle est belle notre section ! D'autant que des responsables de la Fédération du PCF ont jugé les intrigues du bureau tout bonnement ahurissantes …

Divisé pour mieux régner, voilà la bilan de notre organisation. Depuis l'éviction des camarades de Fos, la fraternité des communistes a laissé place a l'intrigue. Nous voilà revenu au temps des procès de Moscou.

Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Pour certains, le MJCF n'est rien d'autre qu'une organisation militante, supplétives du PCF qui ne fait qu'obéir ou qui sert a faire le ménage, la vaisselle des vieux, le nettoyage des chiottes, le réaménagement de la salle de repro qui étaient en quelques semaine devenue un vide ordure ou les vieux jetaient leurs matos n'importe ou et de tas d'autres choses. Ils nous parlent de sécurité mais ils ont laissé le local a l'abandon, en ruine et c'est la JC, ses militants qui replâtraient les murs, refaisaient les fixations des volets, posaient une dalle sur une salle laissée à l'abandon, restauration des archives jetées a même un sol poussiéreux et humide. Toute les attaques contre la JC ne sont que PURE CALOMNIE et vil allégations.

Le MJCF c'est bien plus que cela, c'est l'organisation d'avant garde qui historiquement amène le PCF a des politiques de classe. Rappelons le rôle des JC dans les années 30 et comment ils vont amener le PCF au Front Populaire. Le MJCF n'a pas besoin du PCF pour vivre sur Istres, déjà il se finance seul et repose sur ses cotisations, des dons des militants communistes, il ne touche aucune subvention de la section du PCF, aucun pourcentage de la vente du muguet... Le MJCF est en capacité de produire son matériel politique seul, sans l'apport du PCF ou du MJCF national. A chaque fois que le Parti a eu besoin de nous, c'est PRESENT que nous avons répondu ! A chaque fois qu'on a voulu aborder des question relevant du domaine municipal ou pour demander l'expérience des élus sur certaines questions, nous avons eu droit a « surtout ne faite rien ! »

Le MJCF est l'exemple dont a besoin le PCF pour sortir la tête de l'eau : organisé, démocratique, structuré à la base en cellules/cercles, politiquement cohérent autour de valeurs des révolutionnaires réactualisé comme le socialisme du XXIème siècle. Par contre sans le MJCF le Parti Communiste d'Istres sera voué a une disparition rapide. Là est l'enjeu de la survie du PCF à Istres. D'autant plus qu'une section de 50 adhérents qui sort déjà d'une hémorragie longue ferait mieux de se poser des questions : en 2008 se sont 10 camarades qui sont partis, en 2009 les 17 fosséens sont partis et aujourd'hui c'est bien entre 10 et 12 cartes qui devraient partir. Que restera t-il ?

Diviser le PCF et le MJCF, est un risque que tentent de jouer des camarades qui refusent la critique, rappelons un instant que la Jeunesse Communiste est plus âgée que le PCF.

« Révolution Soupline » versus « Révolution jet d'eau »

« Pas un pas en arrière » ou la conclusion de 6 ans de luttes communistes à Istres
 
Maintenant rassurez vous la JC continue, elle c'est même renforcée hier, des camarades reviennent en solidarité avec les « exclus ». Elle est désormais la seule organisation réellement communiste sur Istres a la fois idéologiquement, structurellement, et dans sa composition sociale : Ouvriers, apprentis, chômeurs, lycéens, étudiants, employés. L'image de la France qui lutte ! A l'opportunisme politique qui lui est créateur du vote FN, nous répondons : Unité, Révolution, Socialisme .

Pour ma part, je reste un communiste, un militant marxiste-léniniste encré dans les luttes syndicales, dans les entreprises, au côté des lycéens, des étudiants, des salariés, des ouvriers, des chômeurs, auprès des forces vives de la nation. Un communisme libéré de l'opportunisme et du réformisme voilà ce qui sera demain la norme pour construire, sur Istres, les lendemains qui chantent.

Bien à vous, amis, camarades

« Pas un pas en arrière » ou la conclusion de 6 ans de luttes communistes à Istres
 
 


De Nicolas Maury


 
 
 


Lundi 19 juillet 2010 à 21:46

Pendant ces vacances ... (les chanceux :)
Pendant le boulot (pour les jeunes travailleurs, travailleurs)



IL est de nature que chez les Jeunes Communistes de se lancer dans le journalisme local lorsqu'ils ne sont pas en manif ou en diffusion (ou unhttp://idees.rouges.cowblog.fr/images/n18166591801202821495641.jpg blocage quelconque) ou sur le web...
 Alors ! ils se lancent dans un journal local retraçant les évènements de la vie courrante. 

"L'Offensive", est  le journal des Jeunes Communistes de la ville de Pévèles-Mélantois et d'Orchies dans le département
du Nord-Pas-Calais. 
 De nombreux jeunes se sont penchés sur des faits d'actu" tels que ; Salah Hamouri le jeune prisionnier Franco-Palestinien, les questions du "Syndicalisme", les médias disent ils toujours la vérité (?), et bien sur ce qui se passe dans leur ville.


http://idees.rouges.cowblog.fr/images/IMG15451.jpgEcrire un journal reste un exercice compliqué mais loin d'être insurmontable car il est nécéssaire de confronter son opinion du monde
et de sa ville aux autres et vice-versa. La vision de ces jeunes, fraiche et récente ne peut qu'être pertinente étant donné leur enracinnement
dans un schéma local. Vous apprendrez lors de la lecture du canard qu'il est coutume que dans de nombreuses villes Communistes (encore et toujours !)
de proposer à ses habitants de partir en voyage à la mer ou en campagne pour ceux qui n'ont que bien peu les moyens de s'offrir un peu de bon temps.
Pour la parrution de sa 4eme édition, je vous propose en lien ci-dessous le blog d'où vous pourrez
lire
l'Offensive.

Lien vers le blog & le journal


http://idees.rouges.cowblog.fr/images/25585116557895909918166591803183096119285n1.jpg

A très bientôt pour de prochaines nouvelles.

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