Samedi 13 mars 2010 à 23:10

Il n'est jamais trop tard les petits gestes font souvent les plus grandes actions,
Voici sans plus enfin attendre les questions réponses aux jeunes candidats de la
région Aquitaine.

http://idees.rouges.cowblog.fr/images/1807212769520771231029612941308077514175638n1.jpg1) A quelle occasion le choix d'être " Jeune candidat" a il été fait ?

Nous sommes 3 jeunes sur la liste du Front de Gauche en Gironde : Irène Lavallée, Fabien Gay et moi-même. Notre présence est le résultat d’une volonté du PCF de favoriser la présence des jeunes dans le débat politique.
En Gironde, la jeunesse communiste est active d’où la légitimité de notre présence. Nous comptons en Gironde une centaine d’adhérent.
De plus, la JC s’est fait remarqué par son engagement sur la question de la gratuité des transports en commun pour les jeunes : ce sont 5500 signatures recueillies depuis Septembre.

2) Est ce qu'un jeune candidat tout confondu politiquement peut créer la rupture des mentalités ?

Tout dépend de ce que vous entendez par « rupture de mentalités ».
S’il s’agit de rompre avec capitalisme et de construire une société solidaire où les jeunes n’auraient pas peur du lendemain, alors oui, les jeunes communistes peuvent contribuer à changer les mentalités.
Nous sommes porteur des revendications de la jeunesse.
Après tout, qui est mieux placé qu’un jeune pour parler des conditions de vie des étudiants ou encore de la précarité qui touche de plus en plus de jeunes travailleurs.
En misant sur les jeunes, le front de gauche montre qu’il n’a pas peur de la fougue de la jeunesse.
Tout au contraire, il parie dessus.

3) Pourquoi choisir le Front de Gauche au profit d'un autre parti ?

Membre de la jeunesse communiste, j’entends contribuer avec le PCF à la réussite du Front de Gauche pour proposer une vraie gauche qui conteste mais qui propose aussi des solutions pour rompre avec l’exploitation de l’homme par l’homme.
Le front de gauche permet de créer une perspective politique à la crise sociale, une perspective qui se veut unitaire et en rupture avec le capitalisme.
De plus, comme le dit le slogan « voter front de gauche c’est mettre une bonne gauche à la droite ».
Le front de gauche c’est l’émergence d’un vote combatif.
De multiples partis existent à gauche face à un énorme monstre à droite qu’est l’UMP. Le Front de Gauche a pour finalité aussi de permettre à ces gens qui sont « traditionnellement à gauche » d’enfin se retrouver dans ce bulletin de vote.

 
Idees.Rouges
souhaite une belle continuité aux jeunes candidats de la région Aquitaine !

Vendredi 12 mars 2010 à 10:13

L’Alsace restera-t-elle 
un bastion du sarkozysme ?

Son incontestable suprématie au premier tour ne met pas l’UMP à l’abri d’une surprise au second. Mais la bataille pour la conduite de la liste d’union pourrait être fatale à la gauche.

http://idees.rouges.cowblog.fr/images/alsace1.gif« L’Alsace, c’est quand même la seule région de France où les trains roulent à droite. » Basée sur une réalité (un héritage de l’occupation allemande, entre 1870 et 1918 – NDLR), Philippe Richert, tête de liste aux élections régionales, a fait de la plaisanterie son entame de meeting favorite. Car depuis quelques jours, la majorité alsacienne est rassurée. Après deux sondages consécutifs donnant l’UMP perdante, la tendance s’est inversée. Le 6 mars, TNS-Sofres estimait que l’UMP pourrait l’emporter au second tour avec 3 à 13 points d’avance selon les hypothèses. Lundi, c’est OpinionWay qui plaçait la droite devant dans tous les cas de figure, avec 1 à 6 points d’avance. L’alliance UMP-Nouveau Centre-Mouvement pour la France, conduite par le sénateur du Bas-Rhin Philippe Richert, n’a pas beaucoup de marge de manœuvre.
 
En cas de triangulaire avec le Front national (crédité de 10 % au premier tour, il pourrait dans tous les cas atteindre 11 % au second tour), l’UMP l’emporterait de justesse  : 45 % contre 44 % à la gauche si le socialiste Jacques Bigot conduit la liste d’union pressentie avec Europe Écologie, 46 % contre 43 % si c’est le candidat des Verts, Jacques Fernique. À gauche, ce petit écart annoncé maintient l’espoir que la région bascule. « Les choses sont tout à fait ouvertes », clame le PS. « L’alternance est possible », estime Jacques Bigot. Mais sous quelles couleurs  ? Jacques Fernique, dont le dernier sondage vient de confirmer qu’il marque de près les socialistes (18 %, à seulement 1 point des intentions de vote derrière au premier tour), rêve de prendre la tête de l’alliance de la gauche.

http://idees.rouges.cowblog.fr/images/sarkozycensurecaricature1.jpgLe 14 mars les électeurs de gauche ont à leur disposition une liste du Front de gauche. Conduite par Jean-Yves Causer, universitaire et syndicaliste à Mulhouse, et appartenant au mouvement de alternatifs la liste comprend de nombreux syndicalistes et des militants associatifs. Les têtes de liste départementales sont Jean-Luc Muller serrurier soudeur ( Bas Rhin) et Aline Parmentier, secréatire départementale du PCF (aut-Rhin) Daniel Cohn-Bendit regarde lui vers le MoDem . « Le rassemblement ici en Alsace est exemplaire », exulte-t-il… exhibant l’union des Verts, de Cap 21 de la vice-présidente du Modem, Corinne Lepage, et d’Antoine Waechter (pour qui les Verts étaient jusqu’ici trop à gauche).

Mais une saillie de Dany l’ex-Rouge laissera peut-être des traces au moment de sceller les alliances de second tour. Lançant un appel au « double vote, utile et stratégique », n’a-t-il pas méchamment égratigné le plus important de ses futurs partenaires, estimant qu’il fallait « casser les logiques obsessionnelles d’un présidentialisme et d’un jacobinisme dont s’accommode très bien le PS dès qu’il est au pouvoir »  ? « Personne ne prendra la responsabilité de faire capoter » l’union au second tour, disait lundi Jacques Fernique. À condition que d’ici dimanche Dany ne bouge…

 

Grégory Marin


Dimanche 21 février 2010 à 14:31

 

Le Mouvement Jeunes Communistes en Gironde 
 

      La Gironde ! Pour commencer, petit rappel géographique, la Gironde est un département de la région Aquitaine située dans le sud ouest de la France. La Préfecture est à Bordeaux, ville qui compte environ 235 000 habitants.

Alors que se passe-t-il donc en Gironde ? Tout le monde a en tête le vin, les cannelés et le club de foot, mais la Gironde, c'est plus que ça ! Malgré un décor idyllique (plages, forêts, villes...) on y fait aussi de la politique. Et pas qu'un peu ! 

      Sur Bordeaux la mairie est tenue par l'UMP et le non moins célèbre Alain Juppé. Pour autant, la communauté urbaine est vaste et compte presque autant d'habitants que la commune elle même. Et la plupart de ces mairie (pour ne pas dire la quasi totalité) sont à gauche (Parti Socialiste) ainsi que le conseil régional (Alain Rousset, PS). De plus, Bordeaux, malgré sa mairie, est une ville qui vote à gauche (55% aux présidentielle de 2007 en faveur de la candidate socialiste). En clair, la politique et les Bordelais sont un couple qui n'est pas prés de voir s'éteindre la flamme révolutionnaire. 

            Alors que font les Jeunes Communiste à Bordeaux et plus généralement en Gironde ? 

      Commençons par la JC : 

En gironde, notre impact peut paraître dérisoire en comparaison avec d'autres fédérations. Cependant, sachant que nous comptons qu'une centaine de membre (sans compter les sympathisants) et à peine une vingtaine de membres actifs, on se plait à croire qu'on fait du beau boulot. Comment ? Vous voulez des preuves ? C'est parti ! 

Actuellement nous militons sur trois front à la fois rien que ça ! 

  • La campagne pour la gratuité des transports en communs dans laquelle nous avons fait signer plus de 3000 signatures. Toujours sur les transports, nous avons organisés un débat au café de l'horloge avec un député PCF.
  • Nous avons lancé la campagne des régionales qui auront lieu en mars en faveur du Front de Gauche où trois jeunes communistes sont dans les listes !
  • Nous nous mobilisons contre les tendances racistes du gouvernement en parasitant le débat lancé par N. Sarkozy sur l'identité nationale.
  • Nous écrivons régulièrement des articles dans l'hebdomadaire Les Nouvelles.

 

Sachant que nous sommes moins d'une trentaine, on est assez fier de nous. Et d'ailleurs on ne s'arrête pas là ! Car L'UEC lui aussi milite, et activement : 

  • Durant la grève universitaire du printemps 2009, l' UEC s'est investit dans la lutte (tracts, manifestations, interventions auprès des étudiants)
  • Durant la votation citoyenne du 4 octobre, nous avons fait voter les étudiants sur tous les campus et avons recueillit plus de 1500 votes (contributions modeste peut être, mais nous n'étions que 6)
  • Création d'une section UEC à Sciences Po Bordeaux
  • Création d'un syndicat universitaire sur Bordeaux afin d'être au plus proche de l'administration et défendre notre projet d'une éducation gratuite, laïque, publique et populaire.

 

Néanmoins, il convient de parler de l'opposition contre laquelle nous luttons.  

      Tout d'abord, la droite universitaire n'est pas très active sur Bordeaux. Certes il existe la Cé et l' UNI, mais on ne les entends guère. Il s'agit surtout de l' UNEF en fait car sur Bordeaux c'est la majo qui le contrôle. Le véritable soucis que nous ayons est la dilapidation de nos forces de gauche en une multitude de groupuscule (OSE, OSB IV, NPA, SUD, CNT, FA, MJS...). Ces rivalités ne se sont pas taris avec l'arrivée des régionales et du front de gauche élargi (le NPA ayant refusé toute alliance)

Enfin, un dernier point, au début de l'année s'est formé un syndicat d'extrême droite ayant pour slogan « la fac au français » sur le campus. Bien qu'il soit minoritaire (et heureusement d'ailleurs) cela nous montre qu'il nous reste encore beaucoup de chemin à faire.

Voici leur lien : http://febordeaux.canalblog.com/ 

Dans le prochain Article dédié à la Gironde, un échange  "Questions-réponses" sera favorisé pour présenter les jeunes candidats pour le Front de Gauche dans la région Aquitaine !

En résumé, la lutte continue camarades !


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Dimanche 7 février 2010 à 23:05


les régionales de 2010, le PCF du Languedoc Roussillon exclut de façon totale une alliance avec la liste conduite par George Frêche, président sortant.


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De gauche à droite : George Freche président divers Gauche sortant, Jean Louis Roumegas Tête de liste Front de Gauche, Raymond Couderd tête de liste UMP.

Pourquoi une telle exclusion ?                                                                      

La stratégie du PCF est pourtant bien d’élargir le front de gauche, alors pourquoi rejeter cette alliance ?

De même que, nous ne savons pas si une alliance avec Europe Ecologie est possible. Là encore, pourquoi une telle hésitation ?

 

                Le PCF du Languedoc Roussillon a voté en novembre dernier sa stratégie pour les régionales.

L’option 1, offre national pour un front de gauche élargi, l’a emporté avec 873 voix contre l’option 2, liste d’union dès le premier tour, avec 56 voix.

On peut dire que l’option 1 l’a largement emporté sur l’option 2.

Alors, que cela signifie-t-il ?

« Front de Gauche élargi » fait référence aux différentes alliances possibles, aux différentes mobilisations pour faire barrage à la droite, ce que veut le PCF.

De fait, la même question revient ; pourquoi, une alliance avec la liste de George Frêche et avec Europe Ecologie, est-elle mal vue au sein du PCF ?

                George Frêche est connu pour ses nombreuses frasques et boutades médiatiques. Le Parti Socialiste ne tient pas à soutenir sa liste, de même qu’ils construisent une liste sans lui et appel les autres partis à s’opposer à lui.

Ensuite, pour le PCF, la politique de G. Frêche semble inadaptée à la région. Quelques désaccords passés nous le rappel : « Quand le président de région va en Lozère pour rencontrer les élus et qu’il leur dit : « Un des pôles d’avenir pour ce département c’est de privatiser une partie de cet espace vert pour en faire une chasse pour les gens qui sont très fortunés et à partir de là ça bénéficiera à la région. » Ce n’est pas forcément la conception de l’aménagement du territoire que nous avons. Quand il vient sur les bords de l’étang de Thau pour dire : « La perspective d’avenir c’est plutôt le grand tourisme lié à la promotion immobilière. » Ce n’est pas notre conception des choses. » François Liberti, maire de Sête. 

Un autre point des désaccords passés semble important à souligner. Pour le PCF, « l’arret du présidentialisme » est un point essentiel, écoutons Jean-Louis Bousquet : « S’il y a une chose – et là je suis en partie responsable comme d’autres puisque je fais partie des forces de gauche à la région – où la liste Union toute est vraiment en contradiction et en échec sur son programme, c’est sur cette question. Car il y avait dedans l’arrêt du présidentialisme. Vous trouvez normal qu’avant chaque session du conseil régional, le président annonce à la presse ce qui va être voté le lendemain en disant : « Voilà ce que j’ai décidé. » Où est le collectif là-dessus ? Où engage-t-on une dynamique de participation de toutes les forces de la région ? » Et celui qui est aussi président du groupe communiste à la région d’appeler de ses voeux, en cas de victoire, un premier vice-président non plus en charges des finances mais « de la démocratie participative et de l’organisation du travail en commun de la majorité ».

Suite à cela, est-il nécessaire de préciser ce que serait, pour la région, une politique de droite ?

Mais laissons là, les déboires passés.

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Actuellement, Le PCF ne tient pas à s’allier à George Frêche en raison des idéologies de celui-ci, et notamment concernant le sionisme (sorte de nationalisme), mais aussi et surtout en raison de sa liste.

En effet, la liste qu’avance ce dernier, intègrera surement, Christian Jeanjean, le maire UMP de Palavas (Hérault), des personnalités du CPNT (alliés à De Villiers lors des élections européennes) et il envisage une alliance avec le MODEM, au moins au second tour.

Nicolas Garcia (P-O) nous explique, le PCF veut faire barrage à la droite : « ce qui implique une discussion avec les listes de gauche les mieux placées entre les deux tours. Ce qui implique, si les conditions sont réunies, une participation aux exécutifs mais ce qui implique une exclusion d’alliance avec la droite. Ça veut dire le Modem, les partis qu’on peut rapprocher de la droite. Dans cette région il y a le Modem et les chasseurs qui étaient avec de Villiers. [...] C’est quand même la droite quasi extrême. C’est inscrit dans ce qu’ont validé les Communistes ce week-end. L’offre nationale n’est pas à géométrie variable. D’ailleurs elle était jointe aux bulletins de vote. »

Le PCF ne peut donc, naturellement, pas s’allier avec une telle liste, ni au premier tour, ni au second tour : « Nous voulons battre la droite. Mais pas à n’importe quel prix. Une alliance avec la liste conduite par Georges Frêche est inenvisageable, pas même au second tour. » Damien Gautreau, président de l’association des jeunes communistes du Languedoc Roussillon.

                En ce qui concerne Europe Ecologie, l’affaire n’est pas bien différente mais il reste une alternative.

Europe Ecologie s’est alliée avec le Cap 21 (alliance basée sur une vision commune tant sur le programme que sur la gouvernance et donc, sur le refus de toute alliance avec G. Frêche) or, Cap 21 fait toujours parti du Modem.

Dans ce cas précis, le PCF ne répond plus « offre national » du parti mais compatibilité des programmes politiques qui apparaissent comme étant assez proches pour permettre un rapprochement avec Europe Ecologie.

Correspondante du Languedoc-Roussillon  Elsa Lopez.

Petite lecture constructive à regarder en lien pour une meilleure commodité visuelle :
www.midilibre.com/downloads/fichiers/ynrkkgnagw/regionales2.jpg

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Mardi 27 octobre 2009 à 19:00

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Le Languedoc et ses activités.

  

                Le Languedoc Roussillon. Région du Sud-ouest de la France, avec son littoral, sa méditerranée, ses montagnes et leurs neiges, ses nombreuses garrigues aux nombreuses plantes arides et sèches, ses Camargues…   

Le Languedoc-Roussillon fait parti de nos belles régions de France. Il comprend cinq départements tous différents les uns les autres ; le Gard, l’Hérault, L’Aude, les Pyrénées orientales et la Lozère. La région a pour capitale la ville de Montpellier, qui est la plus peuplée de la région avec ses 251 634 habitants.

Cependant, le Languedoc Roussillon est réputé pour être une des régions de France le plus en difficulté. Pourquoi ?

Pourtant, l’économie de cette région repose sur trois secteurs d’activités riches, le tourisme, l’agriculture et l’industrie, qui sont néanmoins des secteurs très prisés par la concurrence venant des autres pays.

 

 La région du Languedoc est l’une des régions les plus en difficultés de notre pays.

En effet, elle connait un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale, 12,4 % alors que le niveau national est de 9,1 % au second trimestre de 2009.

 Le produit intérieur brut par habitant, le taux d'allocataires du RMI et la part des foyers fiscaux imposés placent aussi le Languedoc-Roussillon parmi les régions où la précarité est la plus marquée.

Malgré cela, la région accueille chaque année une moyenne de 23 000 habitants supplémentaires qui ont entre 30 et 59ans et qui dynamisent l’emploi grâce à la vocation résidentielle de l’économie régionale.

 Le Languedoc se situe au 2eme rang des régions françaises concernant la croissance de l’emploi entre 1999 et 2006 (2.2 pourcents par an contre 0.9 pourcents pour l’ensemble des régions métropolitaines). La construction, les services aux personnes, les services publics, les activités associatives et, dans une moindre mesure, le commerce, constituent des piliers spécifiques et toujours moteurs de l’emploi régional.

 

De ce fait, les activités tertiaires occupent incontestablement le premier plan dans la région. Elles sont même responsables du dynamisme démographique de celle-ci, dont le solde migratoire est positif pour les départements littoraux et en particulier l’Hérault et les Pyrénées-Orientales. En revanche, la Lozère qui reste à l’écart de la croissance du secteur tertiaire, continue à perdre de la population.

Ce secteur s’appuie sur deux activités dynamiques : l’enseignement supérieur et le tourisme.

 

. Montpellier accueille plus de 40 000 étudiants dans ses trois universités et d’autres villes comme Perpignan, Nîmes et Narbonne sont également active dans ce domaine.

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Le tourisme est de loin l’activité la plus importante de la région et fait d’elle, la troisième région d’accueil de France. Elle le doit à son littoral, les activités balnéaires restant les plus prisées par les touristes.

 

. De nombreuses stations balnéaires ont ainsi été aménagées sur la côte, dont certaines destinées à un tourisme de masse, notamment dans l’Hérault avec Palavas-les-Flots, La Grande Motte ou le Cap d’Agde. Si Certaines sont relativement anciennes comme Palavas-les-Flots ou Collioure, d’autres sont beaucoup plus récentes et ont été crées de toutes pièces à partir des années 1960 comme la Grande Motte, Port Camargue, le Cap d’Agde, Gruissan, Port Leucate, Port Barcarès et Saint Cyprien.

 

Cependant, le tourisme se développe aussi dans l’arrière pays qui présente des espaces naturelles préservés comme le parc national des Cévennes, le parc naturel régional du Haut Languedoc ou encore, les gorges du Tarn.

Le tourisme culturel trouve aussi de nombreux sites dans la région : la ville antique de Nîmes, le pont du Gard, les cités médiévales de Carcassonne et d’Aigues-Mortes, les villes de Perpignan et de Montpellier aux nombreux monuments.

La réputation de la gastronomie locale soutient agréablement ce tourisme estival.

Le tourisme d’hiver existe aussi mais il reste modeste et limité à quelques stations des Pyrénées-Orientales, comme Font-Romeu par exemple.

Autres activités tertiaires de la région, l’armée. Elle est présente dans différents sites, notamment à Montpellier, qui est le siège des forces du premier corps d’armée, et Nîmes, celui de la FAR (Force d’Action Rapide). Une base aérienne est implantée à Narbonne et une base aéronavale à Nîmes.

 

Ainsi, le secteur tertiaire, très développé dans la région est crucial à son économie puisqu’il est celui qui rapporte le plus. Mais, il n’est pas le seul à rapporter :

 http://idees.rouges.cowblog.fr/images/vignobledheraultphoto.jpg

Le Languedoc Roussillon dispose d’une diversité exceptionnelle du secteur primaire due à la variété des ensembles naturels dont dispose la région.

En effet, les massifs montagneux permettent l’élevage de différents bétails, principalement en Lozère, ce qui permet la fabrication de fromages, comme par exemple les Caves de Roquefort.

Mais l’élevage n’est pas le principal point de l’agriculture en Languedoc-Roussillon. Non, 90 pourcents de l’économie agricole est due aux cultures, et notamment, celles des vignobles, très nombreux dans la région et qui assure 40 pourcents de la production de vins au niveau nationale.

Cependant, la viticulture de la région connait une reconversion afin de faire face à la concurrence des vins italiens, espagnols et grecs.

Les viticulteurs ayant entreprit de passer d’un vignoble de masse à un vignoble de qualité, mènent une politique d’arrachage (200 000ha, avec le soutient de l’union européenne) et de reconnaissance de vins d’appellation contrôlée (AOC).

Après la vigne, les autres cultures importantes sont la production de fruits et légumes très développée (2eme rang national) en Languedoc, notamment au sud de Nîmes et dans la région de Perpignan où l’irrigation vient compenser la faiblesse des précipitations, notamment par un système de canaux dans la région de Perpignan qui permettent, et aux habitants d’arroser leurs jardins et aux producteurs de prendre soin de leurs cultures.

Mais dans ce domaine encore, la concurrence est rude.

En effet, les producteurs de fruits et légumes se trouvent en difficultés. Déjà, la grande distribution leur fait concurrence en vendant leurs produits plus cher mais, désormais, ils leurs devient presque difficile de vendre à ses mêmes grandes distributions qui préfèrent s’approvisionner chez les producteurs espagnoles, qui vendent moins cher, engageant une main d’œuvre à moindre coût, ils peuvent ainsi se permettre de casser les prix du marché français.

La région produit également 167 000 tonnes de blés dur (3eme rang national).

Le Languedoc est aussi une région basée sur les produits de la mer.

En effet, la pêche est une activité très importante dans la région (Sète est le deuxième port français sur la Méditerranée et le premier concernant la pêche) et bénéficie d’une grande variété d’espèces à pécher : sardines, thons, anguilles, dorades, etc.…

On pratique aussi l’ostréiculture (élevage des huîtres) et la mytiliculture (élevage des moules) dans le bassin de Thau et dans l’étang de Leucate.

Mais une fois encore, certaines des espèces cultivées ou péchées sont appelées à disparaitre, comme les thons. De ce fait, la commission européenne à émit des quotas l’an dernier à respecter afin de permettre aux thons leur reproduction. Cependant, l’union commence à parler d’interdiction de la pêche du thon. Les pécheurs de thons seront ainsi appeler à se recycler mais, économiquement parlant, ils sont ceux qui s’en sortent le mieux et si la pêche de thon venait à être interdite, ce serait une véritable ruine pour l’économie locale.


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L’ostréiculture connait des problèmes à son tour. Une maladie inconnue s’abat sur les jeunes huîtres et les tue. Ainsi, la mortalité des huîtres a triplée et il devient de plus en plus difficile d’en avoir de jeunes. Cet été, la vente d’huître a été interdite sur la côte atlantique car les huîtres adultes étaient contaminées. Là encore, une forte densité de population vit de l’ostréiculture et se retrouverait sans rien si les huîtres venaient à ne plus être vendables.

 Ainsi le secteur primaire assure encore 10.3 pourcents de l’emploi régional alors que la France toute entière n’en assure que 6.8 pourcents, mais pour combien de temps ? Et dans quelles conditions ?

 

Le secteur secondaire, lui, est sous représenté et n’assure que 13.6 % de l’emploi régional alors qu’au niveau national, il représente 22.8 %.

Les activités traditionnelles que sont le textile en Lozère et à Nîmes et l’exploitation des ressources du bassin houiller d’Alès (extraction des mines de charbon), qui fut autrefois le plus vaste du Sud-ouest de la France, sont aujourd’hui en difficultés. Le passage à une métallurgie élaborée, s’appuyant sur la formation supérieure dispensée à l’école des mines d’Alès, se fait au détriment du maintien des emplois.

Le secteur industriel de l’agroalimentaire est aussi très présent grâce à la quantité de culture de la région.

Des activités industrielles plus dynamiques se développent, parallèlement à l’essor de la recherche et de l’enseignement supérieur à Montpellier. Les principales branches concernées sont l’informatique et l’industrie pharmaceutique qui s’implantent dans les principaux pôles de la région (Montpellier, Nîmes, Béziers, Narbonne et Perpignan).

Le port de Sète accueil des importations de pétrole brut, raffinée ensuite à Frontignan, des bois tropicaux et du vin et des céréales.

Enfin, dans les montagnes des Pyrénées, l’exploitation des ressources naturelles pour la production d’énergie est un facteur de renouveau pour les économies locales. Ainsi, la haute vallée de l’Aude, du Têt et du Tech sont équipées en centrales hydroélectriques et Odeillo accueille la seule centrale électro-solaire de France. L’éolien connait aussi, un essor dans la région, en effet, dans l’Aude par exemple, de nombreuses éoliennes ont été implantées. Et les Pyrénées-Orientales possèdent le premier four solaire au monde, à Mont-Louis.

Le nucléaire est également présent sur plusieurs sites : on concentre de l’uranium dans l’usine de Malvesi près de Narbonne et à Saint-Martin du-Bosc. L’uranium est exploité à Lodève et une centrale à surgénérateur Phénix 250 est implantée à Marcoule.

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La région du Languedoc-Roussillon est donc une région à deux vitesses : le traditionnel qui s’écroule petit à petit, et comme partout, face à la concurrence des pays voisins (européens et asiatiques), et le re-nouveau avec les énergies durables, la recherche et le dynamisme de la région qui font qu’elle avance et s’en sort.

 
De , Elsa.L.

 

 



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