Mardi 27 octobre 2009 à 19:00

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Le Languedoc et ses activités.

  

                Le Languedoc Roussillon. Région du Sud-ouest de la France, avec son littoral, sa méditerranée, ses montagnes et leurs neiges, ses nombreuses garrigues aux nombreuses plantes arides et sèches, ses Camargues…   

Le Languedoc-Roussillon fait parti de nos belles régions de France. Il comprend cinq départements tous différents les uns les autres ; le Gard, l’Hérault, L’Aude, les Pyrénées orientales et la Lozère. La région a pour capitale la ville de Montpellier, qui est la plus peuplée de la région avec ses 251 634 habitants.

Cependant, le Languedoc Roussillon est réputé pour être une des régions de France le plus en difficulté. Pourquoi ?

Pourtant, l’économie de cette région repose sur trois secteurs d’activités riches, le tourisme, l’agriculture et l’industrie, qui sont néanmoins des secteurs très prisés par la concurrence venant des autres pays.

 

 La région du Languedoc est l’une des régions les plus en difficultés de notre pays.

En effet, elle connait un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale, 12,4 % alors que le niveau national est de 9,1 % au second trimestre de 2009.

 Le produit intérieur brut par habitant, le taux d'allocataires du RMI et la part des foyers fiscaux imposés placent aussi le Languedoc-Roussillon parmi les régions où la précarité est la plus marquée.

Malgré cela, la région accueille chaque année une moyenne de 23 000 habitants supplémentaires qui ont entre 30 et 59ans et qui dynamisent l’emploi grâce à la vocation résidentielle de l’économie régionale.

 Le Languedoc se situe au 2eme rang des régions françaises concernant la croissance de l’emploi entre 1999 et 2006 (2.2 pourcents par an contre 0.9 pourcents pour l’ensemble des régions métropolitaines). La construction, les services aux personnes, les services publics, les activités associatives et, dans une moindre mesure, le commerce, constituent des piliers spécifiques et toujours moteurs de l’emploi régional.

 

De ce fait, les activités tertiaires occupent incontestablement le premier plan dans la région. Elles sont même responsables du dynamisme démographique de celle-ci, dont le solde migratoire est positif pour les départements littoraux et en particulier l’Hérault et les Pyrénées-Orientales. En revanche, la Lozère qui reste à l’écart de la croissance du secteur tertiaire, continue à perdre de la population.

Ce secteur s’appuie sur deux activités dynamiques : l’enseignement supérieur et le tourisme.

 

. Montpellier accueille plus de 40 000 étudiants dans ses trois universités et d’autres villes comme Perpignan, Nîmes et Narbonne sont également active dans ce domaine.

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Le tourisme est de loin l’activité la plus importante de la région et fait d’elle, la troisième région d’accueil de France. Elle le doit à son littoral, les activités balnéaires restant les plus prisées par les touristes.

 

. De nombreuses stations balnéaires ont ainsi été aménagées sur la côte, dont certaines destinées à un tourisme de masse, notamment dans l’Hérault avec Palavas-les-Flots, La Grande Motte ou le Cap d’Agde. Si Certaines sont relativement anciennes comme Palavas-les-Flots ou Collioure, d’autres sont beaucoup plus récentes et ont été crées de toutes pièces à partir des années 1960 comme la Grande Motte, Port Camargue, le Cap d’Agde, Gruissan, Port Leucate, Port Barcarès et Saint Cyprien.

 

Cependant, le tourisme se développe aussi dans l’arrière pays qui présente des espaces naturelles préservés comme le parc national des Cévennes, le parc naturel régional du Haut Languedoc ou encore, les gorges du Tarn.

Le tourisme culturel trouve aussi de nombreux sites dans la région : la ville antique de Nîmes, le pont du Gard, les cités médiévales de Carcassonne et d’Aigues-Mortes, les villes de Perpignan et de Montpellier aux nombreux monuments.

La réputation de la gastronomie locale soutient agréablement ce tourisme estival.

Le tourisme d’hiver existe aussi mais il reste modeste et limité à quelques stations des Pyrénées-Orientales, comme Font-Romeu par exemple.

Autres activités tertiaires de la région, l’armée. Elle est présente dans différents sites, notamment à Montpellier, qui est le siège des forces du premier corps d’armée, et Nîmes, celui de la FAR (Force d’Action Rapide). Une base aérienne est implantée à Narbonne et une base aéronavale à Nîmes.

 

Ainsi, le secteur tertiaire, très développé dans la région est crucial à son économie puisqu’il est celui qui rapporte le plus. Mais, il n’est pas le seul à rapporter :

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Le Languedoc Roussillon dispose d’une diversité exceptionnelle du secteur primaire due à la variété des ensembles naturels dont dispose la région.

En effet, les massifs montagneux permettent l’élevage de différents bétails, principalement en Lozère, ce qui permet la fabrication de fromages, comme par exemple les Caves de Roquefort.

Mais l’élevage n’est pas le principal point de l’agriculture en Languedoc-Roussillon. Non, 90 pourcents de l’économie agricole est due aux cultures, et notamment, celles des vignobles, très nombreux dans la région et qui assure 40 pourcents de la production de vins au niveau nationale.

Cependant, la viticulture de la région connait une reconversion afin de faire face à la concurrence des vins italiens, espagnols et grecs.

Les viticulteurs ayant entreprit de passer d’un vignoble de masse à un vignoble de qualité, mènent une politique d’arrachage (200 000ha, avec le soutient de l’union européenne) et de reconnaissance de vins d’appellation contrôlée (AOC).

Après la vigne, les autres cultures importantes sont la production de fruits et légumes très développée (2eme rang national) en Languedoc, notamment au sud de Nîmes et dans la région de Perpignan où l’irrigation vient compenser la faiblesse des précipitations, notamment par un système de canaux dans la région de Perpignan qui permettent, et aux habitants d’arroser leurs jardins et aux producteurs de prendre soin de leurs cultures.

Mais dans ce domaine encore, la concurrence est rude.

En effet, les producteurs de fruits et légumes se trouvent en difficultés. Déjà, la grande distribution leur fait concurrence en vendant leurs produits plus cher mais, désormais, ils leurs devient presque difficile de vendre à ses mêmes grandes distributions qui préfèrent s’approvisionner chez les producteurs espagnoles, qui vendent moins cher, engageant une main d’œuvre à moindre coût, ils peuvent ainsi se permettre de casser les prix du marché français.

La région produit également 167 000 tonnes de blés dur (3eme rang national).

Le Languedoc est aussi une région basée sur les produits de la mer.

En effet, la pêche est une activité très importante dans la région (Sète est le deuxième port français sur la Méditerranée et le premier concernant la pêche) et bénéficie d’une grande variété d’espèces à pécher : sardines, thons, anguilles, dorades, etc.…

On pratique aussi l’ostréiculture (élevage des huîtres) et la mytiliculture (élevage des moules) dans le bassin de Thau et dans l’étang de Leucate.

Mais une fois encore, certaines des espèces cultivées ou péchées sont appelées à disparaitre, comme les thons. De ce fait, la commission européenne à émit des quotas l’an dernier à respecter afin de permettre aux thons leur reproduction. Cependant, l’union commence à parler d’interdiction de la pêche du thon. Les pécheurs de thons seront ainsi appeler à se recycler mais, économiquement parlant, ils sont ceux qui s’en sortent le mieux et si la pêche de thon venait à être interdite, ce serait une véritable ruine pour l’économie locale.


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L’ostréiculture connait des problèmes à son tour. Une maladie inconnue s’abat sur les jeunes huîtres et les tue. Ainsi, la mortalité des huîtres a triplée et il devient de plus en plus difficile d’en avoir de jeunes. Cet été, la vente d’huître a été interdite sur la côte atlantique car les huîtres adultes étaient contaminées. Là encore, une forte densité de population vit de l’ostréiculture et se retrouverait sans rien si les huîtres venaient à ne plus être vendables.

 Ainsi le secteur primaire assure encore 10.3 pourcents de l’emploi régional alors que la France toute entière n’en assure que 6.8 pourcents, mais pour combien de temps ? Et dans quelles conditions ?

 

Le secteur secondaire, lui, est sous représenté et n’assure que 13.6 % de l’emploi régional alors qu’au niveau national, il représente 22.8 %.

Les activités traditionnelles que sont le textile en Lozère et à Nîmes et l’exploitation des ressources du bassin houiller d’Alès (extraction des mines de charbon), qui fut autrefois le plus vaste du Sud-ouest de la France, sont aujourd’hui en difficultés. Le passage à une métallurgie élaborée, s’appuyant sur la formation supérieure dispensée à l’école des mines d’Alès, se fait au détriment du maintien des emplois.

Le secteur industriel de l’agroalimentaire est aussi très présent grâce à la quantité de culture de la région.

Des activités industrielles plus dynamiques se développent, parallèlement à l’essor de la recherche et de l’enseignement supérieur à Montpellier. Les principales branches concernées sont l’informatique et l’industrie pharmaceutique qui s’implantent dans les principaux pôles de la région (Montpellier, Nîmes, Béziers, Narbonne et Perpignan).

Le port de Sète accueil des importations de pétrole brut, raffinée ensuite à Frontignan, des bois tropicaux et du vin et des céréales.

Enfin, dans les montagnes des Pyrénées, l’exploitation des ressources naturelles pour la production d’énergie est un facteur de renouveau pour les économies locales. Ainsi, la haute vallée de l’Aude, du Têt et du Tech sont équipées en centrales hydroélectriques et Odeillo accueille la seule centrale électro-solaire de France. L’éolien connait aussi, un essor dans la région, en effet, dans l’Aude par exemple, de nombreuses éoliennes ont été implantées. Et les Pyrénées-Orientales possèdent le premier four solaire au monde, à Mont-Louis.

Le nucléaire est également présent sur plusieurs sites : on concentre de l’uranium dans l’usine de Malvesi près de Narbonne et à Saint-Martin du-Bosc. L’uranium est exploité à Lodève et une centrale à surgénérateur Phénix 250 est implantée à Marcoule.

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La région du Languedoc-Roussillon est donc une région à deux vitesses : le traditionnel qui s’écroule petit à petit, et comme partout, face à la concurrence des pays voisins (européens et asiatiques), et le re-nouveau avec les énergies durables, la recherche et le dynamisme de la région qui font qu’elle avance et s’en sort.

 
De , Elsa.L.

 

 



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