Vendredi 29 juillet 2011 à 20:17

Parce que des fois, nous suivons l'actualité -
Parce que nous prennons le temps pour nous remettre à niveau pour la rentrée -
Mais quelques infos ici et là ... de temps à autre ? 

Schizophrénie d'union pour le PG ? Nous fustigeons pas le nombre d'adhérents mais sortir
de l'union et faire des listes ....

Le Parti de gauche s'apprête à présenter des listes aux élections sénatoriales, indépendantes de celles de la gauche unie, dans six départements d'Ile-de-France :
L'Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, le Val d'Oise, Paris et la Seine-et-Marne. La raison : l'accord PS, EELV et PCF ne leur laisse aucun siège éligible. Il faut dire que le PG ne pèse pratiquement rien en nombre de grands électeurs (fait incontestable sur le papier).

Mélenchon, réélu sénateur pour la 3ème fois en 2004, l'avait été sur la liste du PS comme PS. Depuis il a gagné un poste plus sûr au Parlement européen grâce aux voix du PCF.

Tout cela n'est pas très gentil de la part du PG pour le PCF...

Dans l'Essonne et la Seine-et-Marne, il fragilise les conditions de la réélection des sénateurs communistes Bernard Vera et Michel Billout, derniers éligibles sur leur liste. A Paris, c'est même Pierre Laurent qui pourrait accéder plus tard à la Haute Assemblée.

Le PS n'ayant pas de poste d'homme (parité et équilibres internes obligent) à laisser au PCF, un arrangement (bien politicien !) a été trouvé. Nicole Borvo sera représentée, alors qu'elle avait annoncé le contraire, puis elle démissionnera pour laisser la place à Pierre Laurent, premier non-élu sur la liste de gauche. Le PG va-t-il perturber tout cela ?
Enfin dans le Val-d'Oise, la direction du PCF s'inquiète de la menace pesant sur l'élection du candidat qu'elle a désigné. Cela ne va pas nous toucher beaucoup puisqu'il s'agit de Robert Hue qui n'est plus communiste et combat la raison d'être du PCF…

Mélenchon et ses supporters n'ont vraiment pas de reconnaissance ! Depuis le PACS avec le PCF, ils ont pourtant bien profité.

Parti de quasiment rien, le PG s'est constitué un bon socle d'élus avec un député européen (Mélenchon seulement, Mme Vergiat, ex-socialiste, a été choisie par la direction du PCF), 17 conseillers régionaux gagnés en 2010 quand le PCF en perdait 40, 10 conseillers généraux…

Autre gain inestimable pour le lancement du PG, l'argent ! De campagne électorale en campagne électorale, le PG a pu financer son lancement à hauteur de millions d'euros d'argent public, remboursés grâce aux voix communistes.

On ne voit pas pourquoi Mélenchon s'arrêterait en si bon chemin maintenant qu'il est le candidat du PCF à la présidentielle. Pour les législatives, les prétentions du PG sont extravagantes. Les marchandages ne semblent même pas finalisés alors que l'on avait promis aux communistes un accord avant la mi-juin.

Pour les financements des futures campagnes, qui va payer la majeure partie de la campagne de Mélenchon ? Devinez !

Mélenchon et ses amis du PG ont compris à quel point la direction du PCF a besoin d'eux pour faire émerger son « Front de gauche ». Ils tirent sur la corde au maximum.

Plus que jamais, la question est posée : combien de temps les communistes vont-ils accepter de se laisser manœuvrer, voir dépouiller par ceux que la direction du PCF est allée chercher ?

Ce n'est pas qu'une question d'organisation. C'est une question de perspective politique lorsque le programme
populaire partagé, est tout,

sauf partagé... 

Samedi 11 juin 2011 à 10:45

Ces derniers temps, dans la blogosphère d'Idees Rouges, nous avons été contraints à ne pouvoir écrire que peu d'articles.
Le temps, les études, le boulot font que nous ne pouvons pas nous dédier à notre activité favorite - l'écriture.

Bien que l'actualité regorge de sujet palpitants tels que :  le facisme ambiant de Claude Guéant, le printemps Arabe, la montée médiatique du Front National, la casse de l'éducation nationale, les indignés européens etc... etc.... Il n'en est pas moins que d'ici quelques jours nous pourrons nous remettre à l'écriture et faire le constat d'une nouvelle année scolaire riche en luttes et en rebondissements socio-économiques.

Constats-bilans- analyses et nouveaux partenaires d'internet seront au rendez vous.

A très vite,
IDees Rouges.

Dimanche 22 mai 2011 à 23:00

 

 http://idees.rouges.cowblog.fr/images/SuperBigCoco/grandpuitsbannierePetiteMailingRemerciement.jpg
En dehors des trusts télévisuels et autres machines médiatiques, la petite coopérative audiovisuelle les Mutins de Pangée tisse sa toile. Dans cette Scop (société coopérative et participative), se cachent cinq esprits passionnés par le monde du cinéma. Reportages, gestion du réseau de distribution et de la conception cinématographique, ils se 
partagent les tâches. Les mutins sont également accompagnés d’intermittents du spectacle qui grâce à leur aide voient leurs projets prendre 
vie. Leur force ? La solidarité, leurs reportages étant montés grâce à la souscription à l’achat. Une vision constructive de la vie.

Vivant au rythme de rencontres et des mouvements sociaux, les Mutins de Pangée sortent autant que possible du moule imposé par le monde de l’audiovisuel. Leur revendication est l’utilisation d’un cinéma d’intervention sociale, en tournant des documentaires ancrés dans l’instant présent. Tout en organisant autant de débats que possible sur leurs sujets. Une démarche qui donne à leur travail un caractère d’éducation populaire.

Leurs productions, de Ni Dieu ni chaussette à On la fermera pas ! (pour Zalea TV) sont la marque de fabrique d’une époque où la télévision offrait encore un espace de liberté. Quand TF1, France 2 et 3, comme l’ensemble des sociétés de productions, imposent la télé poubelle, la surproduction de l’information en temps réelle, leur riposte de construction cinématographique est de « donner une vraie dimension sociale au reportage ».

Ces professionnels de l’artisanat ont couvert, durant la réforme des retraites, la lutte des salariés en grève de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne). Tous les jours, entre occupation et revendications, les mutins filmaient la réalité que les médias taisaient. Durant la grève, nuit et jour, les mutins ont pu faire profiter des milliers d’internautes et de concitoyens de ces moments de lutte inédits, en diffusant quotidiennement, à chaud, des séquences de dix minutes sur lesmutins.org. 
Très prochainement va sortir 
la version documentaire de ces reportages, Grandpuits et petites victoires, réalisée avec recul, 
des tournages supplémentaires, et beaucoup d’éclairages complémentaires. Nous revivrons de l’intérieur la lutte des syndicalistes qui ont osé franchir le pas de la grève, s’inscrivant ainsi dans une lutte déterminée à faire changer les choses.

Nous aurons la chance de croiser les Mutins de Pangée à la Fête de l’Humanité, les 16, 17 et 18 septembre prochain, pour la présentation de leur reportage sur Grandpuits.

Mardi 3 mai 2011 à 22:32

http://idees.rouges.cowblog.fr/images/SuperBigCoco/Affichesolidaridadyresitencia20101.jpgAprès la découverte de l’Amérique latine en 2008, de l’Afrique en 2009, le festival de films Solidaridad y Resistencia, organisé par les Jeunes communistes dans sept villes du Val-de-Marne (Champigny-sur-Marne, Ivry-sur-Seine, Vitry-sur-Seine, Villejuif, Orly, Fresnes et Choisy-le-Roi), du 4 au 28 mai 2011, se consacrera au Proche et au Moyen-Orient. Théâtre d’une grande révolution citoyenne, le monde arabe s’affranchit progressivement de ses dirigeants installés au pouvoir depuis trop longtemps.

Ce festival populaire s’adresse à tous les citoyens curieux de s’informer et d’échanger contre toutes les formes d’injustices et pour la paix. Palestine, Iran, Irak et bien d’autres pays connaissent des conflits dont le grand public ignore souvent la cause. Le festival se propose d’ouvrir et de rouvrir le débat sur des enjeux politiques, sociétaux ou encore environnementaux. Sous la forme de projections et débats, il s’enrichit surtout de la présence d’intervenants et d’associations comme France Palestine Solidarité ou encore le Mouvement pour la paix.

Plus d’informations sur le blog du festival : http://festival-solidaridad-y-resistencia.blogspot.com/

Mercredi 27 avril 2011 à 23:36

 

http://idees.rouges.cowblog.fr/images/SuperBigCoco/1mai2009AfficheCGT1.jpgEn France, dès 1890, les manifestants du 1er mai ont pris l'habitude de défiler en portant à la boutonnière un triangle rouge. Celui-ci symbolise la division de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs.

 

Le triangle est quelques années plus tard remplacé par la fleur d'églantine. En 1907, à Paris, le muguet, symbole du printemps en Île-de-France, remplace cette dernière. Le brin de muguet est porté à la boutonnière avec un ruban rouge.

Le 23 avril 1919, le Sénat français ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant, à titre exceptionnel, une journée chômée.

Les manifestations du 1er mai 1936 prennent une résonance particulière car elles surviennent deux jours avant le deuxième tour des élections législatives qui vont consacrer la victoire du Front populaire et porter à la tête du gouvernement français le leader socialiste Léon Blum.

C'est pendant l'occupation allemande, le 24 avril 1941, que le 1er mai est officiellement désigné comme la Fête du Travail et de la Concorde sociale et devient chômé. Cette mesure est destinée à rallier les ouvriers au régime de Vichy. Son initiative revient à René Belin. Il s'agit d'un ancien dirigeant de l'aile socialiste de la CGT (Confédération Générale du Travail) qui est devenu secrétaire d'État au Travail dans le gouvernement du maréchal Pétain.

À cette occasion, la radio officielle ne manque pas de préciser que le 1er mai coïncide avec la fête du saint patron du Maréchal, Saint Philippe (aujourd'hui, ce dernier est fêté le 3 mai) !

En avril 1947, la mesure est reprise par le gouvernement issu de la Libération qui fait du 1er mai un jour férié et payé... mais pas pour autant une fête légale. Autrement dit, le 1er mai n'est toujours pas désigné officiellement comme Fête du Travail. Cette appellation n'est que coutumière.....


Tous dans la rue ! 

 

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