Vendredi 12 mars 2010 à 10:13

L’Alsace restera-t-elle 
un bastion du sarkozysme ?

Son incontestable suprématie au premier tour ne met pas l’UMP à l’abri d’une surprise au second. Mais la bataille pour la conduite de la liste d’union pourrait être fatale à la gauche.

http://idees.rouges.cowblog.fr/images/alsace1.gif« L’Alsace, c’est quand même la seule région de France où les trains roulent à droite. » Basée sur une réalité (un héritage de l’occupation allemande, entre 1870 et 1918 – NDLR), Philippe Richert, tête de liste aux élections régionales, a fait de la plaisanterie son entame de meeting favorite. Car depuis quelques jours, la majorité alsacienne est rassurée. Après deux sondages consécutifs donnant l’UMP perdante, la tendance s’est inversée. Le 6 mars, TNS-Sofres estimait que l’UMP pourrait l’emporter au second tour avec 3 à 13 points d’avance selon les hypothèses. Lundi, c’est OpinionWay qui plaçait la droite devant dans tous les cas de figure, avec 1 à 6 points d’avance. L’alliance UMP-Nouveau Centre-Mouvement pour la France, conduite par le sénateur du Bas-Rhin Philippe Richert, n’a pas beaucoup de marge de manœuvre.
 
En cas de triangulaire avec le Front national (crédité de 10 % au premier tour, il pourrait dans tous les cas atteindre 11 % au second tour), l’UMP l’emporterait de justesse  : 45 % contre 44 % à la gauche si le socialiste Jacques Bigot conduit la liste d’union pressentie avec Europe Écologie, 46 % contre 43 % si c’est le candidat des Verts, Jacques Fernique. À gauche, ce petit écart annoncé maintient l’espoir que la région bascule. « Les choses sont tout à fait ouvertes », clame le PS. « L’alternance est possible », estime Jacques Bigot. Mais sous quelles couleurs  ? Jacques Fernique, dont le dernier sondage vient de confirmer qu’il marque de près les socialistes (18 %, à seulement 1 point des intentions de vote derrière au premier tour), rêve de prendre la tête de l’alliance de la gauche.

http://idees.rouges.cowblog.fr/images/sarkozycensurecaricature1.jpgLe 14 mars les électeurs de gauche ont à leur disposition une liste du Front de gauche. Conduite par Jean-Yves Causer, universitaire et syndicaliste à Mulhouse, et appartenant au mouvement de alternatifs la liste comprend de nombreux syndicalistes et des militants associatifs. Les têtes de liste départementales sont Jean-Luc Muller serrurier soudeur ( Bas Rhin) et Aline Parmentier, secréatire départementale du PCF (aut-Rhin) Daniel Cohn-Bendit regarde lui vers le MoDem . « Le rassemblement ici en Alsace est exemplaire », exulte-t-il… exhibant l’union des Verts, de Cap 21 de la vice-présidente du Modem, Corinne Lepage, et d’Antoine Waechter (pour qui les Verts étaient jusqu’ici trop à gauche).

Mais une saillie de Dany l’ex-Rouge laissera peut-être des traces au moment de sceller les alliances de second tour. Lançant un appel au « double vote, utile et stratégique », n’a-t-il pas méchamment égratigné le plus important de ses futurs partenaires, estimant qu’il fallait « casser les logiques obsessionnelles d’un présidentialisme et d’un jacobinisme dont s’accommode très bien le PS dès qu’il est au pouvoir »  ? « Personne ne prendra la responsabilité de faire capoter » l’union au second tour, disait lundi Jacques Fernique. À condition que d’ici dimanche Dany ne bouge…

 

Grégory Marin


Jeudi 11 mars 2010 à 10:00

Notre pays souffre. La crise économique et sociale et la catastrophe écologiste qui nous menace sont étroitement liées. Toutes deux illustrent la faillite du système capitaliste, productiviste dont le pouvoir actuel se fait le serviteur zélé.

Relever les défis écologiques suppose la remise en cause de la course aux profits, une nouvelle utilisation de l’argent. Cette donnée constitue une ligne de démarcation entre les projets des différentes listes qui se présentent
aux régionales. Croissance capitaliste verte pour la droite, un capitalisme aménagé pour le PS et de grandes contradictions pour Europe Ecologie comme en témoigne leur ralliement au Traité de Lisbonne.


http://idees.rouges.cowblog.fr/images/europeecologie1.jpgPour Europe écologie le marché de quotas de CO2 (vendre et acheter droits de polluer) et la taxe carbone sur toutes les énergies sont deux armes fatales !
Daniel Cohn-Bendit  est pour le péage à Paris et en IDF suivant Dénis Baupin qui le proposait aux municipales  2008.
Une première approche ? pouvoir d’achat , licenciements , chômeurs, bouclier social, crise économique on verra plus tard !
D’où C.B. proposant la retraite à 67 ans (Aubry 62)


La relation nature d’abord amène ceci

Aux salariés de payer la transformation écologique …

 

Trois piliers de la reconversion écologique (P.confin et alli)

 

1)      période de formation net de qualification, maintien du salaire le temps nécessaire à la qualification des salariés et la conversion de leur savoir faire n(pas être immédiatement pris à la forge en cas de changement d’activité

2)      soutien des pouvoirs publics , collectivités territoriales aux nouveaux secteurs et emplois pour accélérer leur émergence et leur développement.

3)      Ex sociétés d’économie mixte par les conseils régionaux dont la mission sera de mener à  bien des plans d’isolation des bâtiments et d’installation d’énergies renouvelables (économiser de l’argent sur les facture de chauffage, diminuer les émissions de gaz à effet desserre et de créer de l’emploi)

Voyons de plus près cette merveilleuse perspective...

 Les énergies renouvelables centre de la conversation écologique sont les plus créatrices d’emploi
P.Confin député européen candidat Europe Ecologie  affirme : pour 1 million d’euros de C.A. une raffinerie emploie 2 personnes.

Pour le même chiffres des travaux d’isolation des bâtiments emploient 16 personnes 8 fois plus

D’abord il nous parait difficile de comparer une raffinerie et le bâtiment selon les experts

Mais appliquons leur méthode au secteur de l’énergie qui a 233.217 emplois.

Ces emplois convertis donnent 1.865.736 emplois verts soit 1.640.000 emplois verts nets !

Rajoutons les bâtiments, les transports on aurait alors des millions d’emplois verts.

Vrai ou faux ?

http://idees.rouges.cowblog.fr/images/poissondavrilm1.jpgRegardons quelques études sur le sujet :

L’industrie des énergies renouvelables pourrait représenter  6,9 millions d’emplois dans le monde d’ici à 2030, si les Etats s’engageaient au sommet du climat de Copenhague (ce qui n’a pas été fait)
(Rapport du 15-09-2009, Greenpeace et Conseil européen des énergies renouvelables (EREC)
Comme le PIB France = 5% PIB mondial, elle pourrait représenter environ 310.000 de 6,9 millions d’emplois.

Le modèle de Philippe Quirion (CIRAD 2009) donne 684.000 emplois verts s’il y a une réduction de -30% de CO2 à l’horizon 2020 (avec un prix du pétrole à 80$/Baril)

 Le ministère de l’écologie et du développement durable suggère que 600.000 emplois verts devraient être créées ou adaptés d’ici 2020
A cet horizon le syndicat des énergies Renouvelables (SER) a évalué à 220.000 les créations d’emplois répartis ainsi

- Solaire photovoltaïque : 58.000 emplois

- Eolien 55.000 emplois

- Bois énergie : 40.000 emplois

- Agro carburant  42.000 emplois

- Solaire thermique 32.000 emplois

- Hydraulique 500 emplois

Les transports créeraient près de 249.000 emplois dans les années à venir

Le bâtiment 120000 emplois qualifiés à très qualifiés dans ce secteur

Conclusion : maximum 600.000 emplois verts selon ces études à l’horizon 2020 ! soit environ 340.000 emplois verts nets ce qui représente 2% (brute) et 1.1. % (net) de la population active

 Pour créer ces emplois verts il faut quelques conditions :

1)      engagement ferme pour -30% horizon 2030

2)      cadre systémique favorable,

 3)      Financement actif et participation des pouvoirs publics,

 
 

 

Pas d’engagement ferme des gouvernements pour -30% de CO2
Obama dit : on verra , Canada : Oui mais sur la base de 2005 !
Cadre systémique : traité de Lisbonne
Il interdit de limiter « la conrurrence libre et non faussée »
Des directives de Bruxelles , l’appliquant exigent donc l’ouverture à la concurrence de l’énerge (EDF GDF privatisées) des transports (SNCF démantelé , le tout routier) des services EE (et le PS) soutiennent Lisbonne.
Lisbonne et environnement sont incompatibles !
L’environnement allant à l’encontre de cette concurrence !
Il faut s’affranchir de ce traité et seuls les candidats  du Front de Gauche posent de vraies questions amenant aux bonnes solutions dans ce sens.

Qui paye ?

Quelle autorité est prête à s’engager ? Total ?

Résultat :
Total délocalise, la taxe carbone et la bourse limitant sa compétivité, il va enfumer ailleurs.
Les Etats-Unis créent une agence fédéral pour le climat.
Gary Locke, secrétaire du commerce "
plus les entreprises ont d’information sur les énergies alternatives, plus elles peuvent faire de profits ,plus elles créeront d’emplois et plus elles répondront aux besoin énergétiques du pays et du monde « faire autant de profit avec le climat, c’est le capitalisme !"


Commentaires 
Europe Ecologie : taxer les énergies pour réduire leur consommation, cette logique augmente les tarifs EDF ce qui réduirait les charges des énergies renouvelables des consommateurs
Directive de Bruxelle « ouverture de l’énergie ) la concurrence (application du traité de Lisbonne) tarifs fixés par le marché
Marché = profit, donc augmenter les tarifs : l’écart « prix achat énergie renouvelable «  se réduit aux profits de producteurs d’énergie renouvelables et l’EDF devrait payer un surplus !
Vive le marché libre et l’augmentation de tarifs EDF 
Eeurope écologie Pénalise les consommateurs ménages modestes et surtout salariés surtout !

 

   Conclusion : il ne peut y avoir de conversion écologique et emplois Verts dans ce cadre institutionnel et financier.

Cette conversion considère peu le social, l’éducation et la santé, la recherche, l’industrie : les piliers

 

http://idees.rouges.cowblog.fr/images/090603bovejolyDanielCohnBendit1.jpg

Mercredi 10 mars 2010 à 18:00

 
Nous avons eu la chance de pouvoir questionner Bruno, jeune Candidat d'ile de France (92) afin d'éclairer notre lanterne sur la position de Gauche Unitaire et de nous parler de son récent engagement.


http://idees.rouges.cowblog.fr/images/gaucheunitaire1-copie-1.jpg1) A quelle occasion le choix d'être "Jeune candidat" a-t-il été fait ? 
 
En effet, j’ai 20 ans et je suis candidat sur une liste des régionales. Comment en suis-je arrivé ici ?

 

Élevé dans un milieu militant (père à la LCR et mère élue Verte) j’ai commencé mon militantisme très jeune. En 2005, je me suis intéressé aux discussions autour du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen. J’avais participé à de nombreux débats et la dynamique du rassemblement de la gauche de gauche m’avait particulièrement plu. En 2006, j’ai participé à la mobilisation victorieuse contre le CPE et c’est à ce moment que je suis entré à la JC qui était proche de mes idées. En 2007, dans la dynamique des candidatures unitaires j’avais continué, malgré la dispersion de la gauche de gauche, dans la voie de la candidature Bové. En 2008, j’ai participé à la création du NPA jusqu’au congrès fondateur où j’ai choisi la voie de l’unité je suis donc parti à la Gauche unitaire dans la démarche du Front de gauche.

Ainsi, dès 2009, j’ai participé à la campagne du Front de Gauche aux européennes. La campagne m’a appris beaucoup de choses.

En 2010 lorsque le Front de Gauche a été maintenu, j’ai naturellement poursuivi l’aventure unitaire. Lors de la constitution de la liste régionale des Hauts-de-Seine, nous voulions montrer la diversité de notre rassemblement. Il fallait donc un candidat de la Gauche unitaire et je me suis proposé pour représenter ce parti mais aussi la jeunesse.

Voilà comment et pourquoi je suis candidat sur cette liste. 


2) Quelle est la difficulté de composer avec les autres formations politiques du Front de gauche ?   

Il est toujours difficile de s’ouvrir aux idées différentes. Cependant nous avons, au sein du Front de gauche, bien plus de points communs que de différences. Premièrement, nous sommes anticapitalistes mais nous sommes aussi écologistes, solidaires, citoyens et vraiment à gauche.

Je pense qu’il faut toujours discuter. C’est ce que nous avons fait avec la Gauche unitaire, nous avons décidé qu’il était préférable d’aller discuter avec d’autres composantes que de rester seuls et purs. Evidemment, lorsqu’un front comme le nôtre est composé de multiples organisations, il y a des points qui sont durs à régler. Certains points ne sont d’ailleurs pas réglés au sein du Front de gauche mais nous aurons à l’avenir, après le 21 mars encore beaucoup de temps pour discuter de ces points.

Pour les européennes, le programme s’était fait sur une plateforme commune peut-être minimale mais qui permettait de faire campagne. Pour les régionales, nous avons avancé, nous avons trouvé de plus en plus de points communs, nous avons réussi à se convaincre les uns les autres du bien fondé de certaines idées et c’est ça qui est appréciable au Front de gauche : l’ouverture d’esprit et les avancées que nous sommes capables de faire. 
 
3) Au sein du Front de Gauche, quelle est la place de Gauche Unitaire dans tout ça ?  

Et peux-tu nous expliquer la différence (politique) entre G.U. et N.P.A. ?  

Comme je le disais dans mes précédentes réponses, j’ai participé à la démarche de Gauche Unitaire dès le départ le 14 mars 2009 lorsqu’avec des camarades du NPA nous avons décidé de quitter le NPA, choix difficile, au profit du Front de Gauche.

À cette époque nous avons eu un choix très dur à faire puisque nous quittions ce que nous construisions depuis près d’un an et demi… Et la construction d’un nouveau parti devant « dépasser » l’ancien (la LCR) était une démarche enthousiasmante…

Nous défendions au sein du NPA une stratégie politique d’unité et nous voulions que le NPA entre dans la démarche du Front de Gauche qu’il a refusé lors du congrès de fondation.

Qui plus est, nous dénoncions un manque de démocratie interne au parti qui a été démontré lors du congrès.

Maintenant, ce qu’il reste de points communs entre le NPA et la GU consiste en de nombreuses idées sur des thèmes qui nous sont chers comme l’écologie, le féminisme, l’internationalisme. Cependant nos choix stratégiques ont été différents, nos parcours étant séparés depuis un an nous avons développé beaucoup de points de divergences…

Quant à la place de Gauche Unitaire, je dirais que nous avons été très bien accueillis dans ce rassemblement du Front de Gauche dès le début et nous n’avons cessé d’y exposer nos idées et nos propositions, qui ont été la plupart du temps écoutées.

Nous sommes une des composantes à  part entière et nous défendons surtout le maintien du Front de Gauche dans le temps et surtout après les 14 et 21 mars. 
 

http://idees.rouges.cowblog.fr/images/communiquecommunalternatifsnpapcfpcofgaL11.jpg4) Y-a-t-il des rivalités entre jeunes et moins jeunes ?  

Durant l’histoire, il y a toujours eu des rivalités entre générations. 68 est un exemple majeur mais on peut en noter tant d’autres. Les générations ont toujours du mal à s’entendre entre elles puisqu’elles ne vivent de fait pas à la même époque. Les jeunes ont tout le temps eu plus de force, de courage, et de liberté d’esprit mais aussi d’inconscience. Si les adultes ont énormément à nous apprendre, en nous faisant profiter de leur savoir et de leur expérience, les jeunes ont souvent un atout majeur à proposer, une vue d’esprit différente et souvent plus en accord avec la période. Je dirais que les rivalités existent mais que nous devons travailler à les diminuer car nous sommes complémentaires.

Nous ne devons jamais arrêter de nous remettre en question, les adultes comme les jeunes et pourtant nous devons continuer à avancer.

Il faut travailler à moins de disparités entre les générations. Le milieu politique est sans doute un des milieux ou les jeunes et les moins jeunes travaillent ensemble, forcés de communiquer pour aller a l’essentiel : mener des combats efficaces dans l’intérêt de tous. 
 

5) Pour conclure, la démarche d'ouverture du Front de gauche doit-il aussi s'ouvrir aux organisations de jeunesse ? 
(du type la JOC, Génération Afrique etc...) 

 
Je suis bien entendu pour un rapprochement avec les organisations de jeunesse. Cependant, je pense que le cadre doit être clair et précis. Savoir ce que le Front de Gauche rassemble, des organisations politiques ou des associations et des syndicats. La question pour moi reste en suspens car je ne saurais pas répondre catégoriquement.

 

Une chose est sûre, je suis pour la création d’un secteur jeunes au sein du Front de gauche que nous aurons le temps de construire après les élections. Un secteur jeunes permettrait d’avoir de l’autonomie, de pouvoir exprimer notre point de vue sur les sujets d’actualités et de rendre le Front de Gauche plus accessible à la jeunesse. Cela permettrait également, en restant en lien avec les adultes, de mieux représenter nos points de vue. 




Nous souhaitons une belle suite à Bruno, candidat de Gauche Unitaire pour les régionales !

Mercredi 10 mars 2010 à 10:00


Cette vidéo va inspirer plus d'une personne qui ignore qu'on regorge de jeunes citoyens créatifs !
Avis aux partisans de l'extrème droite et des personnes qui pensent savoir tout sur tout =)




Bravo au collectif 6.8.7.7.0.

Mardi 9 mars 2010 à 11:00

Petites explications pour mieux appréhender les régionales :

http://idees.rouges.cowblog.fr/images/regions1.gifLa région s'occupe du développement économique : elle peut attribuer des aides aux entreprises ou au contraire ne pas les attribuer pour les sanctionner.Elle intervient dans l'aménagement du territoire, le developpement durable et établit un schéma régional des transports.
elle gère le STIF qu idéfinit l'offre des transports férrés (métro , RER)
Elle finance la construction, l'équipement et le fonctionnement des lycées, et des établissements universitaires. Elle met en place  un plan d'apprentissage et de formation professionnelle.

La région peut sortir de ces domaines de compétences pour pallier aux manquements de l'Etat. Elle peut donc jouer un rôle de résistance face à la politique nationale de la Droite. Si elle peut débloquer des budgets pour la culture, les loisirs, la solidarité internationale, la lutte contre les discriminations, la construction de logements sociaux...

La région Ile de France est la plus riche et la plus inégalitaire en Europe. LE budget de a région c'est 4,5 milliards d'euros,

On peut surement en faire quelque chose de construction ;)

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