Sarko & co ou l'ingérence de l'Etat dans les affaires extra - politiques
Ces jours ci, nous avons pu observer l'immense intérêt que les sphères politico - médiatiques portent au fiasco de notre équipe de football nationale. Bien que le choix des médias pour ce sujet puisse sembler cohérent dans la mesure où il s'aligne dans un processus de productivité ( parler de ce qui fait parler ) le fait de voir n'importe quel politique parler de sujets qu'il maitrise aussi bien que la fermentation de la bière palestinienne dans les montagnes de Bruxelles peut laisser pantois d'admiration.
Ainsi, on a eu le plaisir de voir Roselyne Bachelot disserter à la fin de chacun des trois matchs de l'équipe de France, tel une journaliste sportive jetant son regard d'experte sur la débâcle nationale. Pire, elle a jugée que sa présence auprès des joueurs au lendemain de la défaite serait légitime et que ces derniers avaient besoin de leur ministre. C'est vrai que ça a du leur remonter le moral. Ne parlons même pas des analyses de Rama Yade, reconvertie envoyé spécial de TF1 en Afrique du Sud.
Par la suite, entre l'audition de certains reponsables de la Fédération Française de Football devant l'Assemblée Nationale et de la réception de Thierry Henry à l'Elysée, nous avons atteint les sommets du ridicule. Le gouvernement fourrait alors son nez partout en cherchant des explications là où il n'y en avait pas sinon l'échec d'un sélectionneur, d'une fédération et d'un collectif.
Alors que la crise sociale sévit au sein du pays, l'Etat a jugé bon de revoir le sens de ces priorités, Nicolas Sarkozy a ainsi reçu l'ex capitaine de l'équipe de France le 24 juin, jour de mobilisation nationale contre le projet de réforme de la retraite.
Cet ingérence de l'Etat s'inscrit alors dans la super présidence de notre président ( non ) bien moins super. L'échec de l'équipe de Fance de football n'est pas, pour paraphraser la une de L'Equipe du 24 juin 2010, une affaire d'Etat mais une affaire d'égo où chacun veut tirer la couverture à lui pour se déresponsabiliser ou au contraire pour en tirer profit.
Ainsi, on a eu le plaisir de voir Roselyne Bachelot disserter à la fin de chacun des trois matchs de l'équipe de France, tel une journaliste sportive jetant son regard d'experte sur la débâcle nationale. Pire, elle a jugée que sa présence auprès des joueurs au lendemain de la défaite serait légitime et que ces derniers avaient besoin de leur ministre. C'est vrai que ça a du leur remonter le moral. Ne parlons même pas des analyses de Rama Yade, reconvertie envoyé spécial de TF1 en Afrique du Sud.
Par la suite, entre l'audition de certains reponsables de la Fédération Française de Football devant l'Assemblée Nationale et de la réception de Thierry Henry à l'Elysée, nous avons atteint les sommets du ridicule. Le gouvernement fourrait alors son nez partout en cherchant des explications là où il n'y en avait pas sinon l'échec d'un sélectionneur, d'une fédération et d'un collectif.
Alors que la crise sociale sévit au sein du pays, l'Etat a jugé bon de revoir le sens de ces priorités, Nicolas Sarkozy a ainsi reçu l'ex capitaine de l'équipe de France le 24 juin, jour de mobilisation nationale contre le projet de réforme de la retraite.
Cet ingérence de l'Etat s'inscrit alors dans la super présidence de notre président ( non ) bien moins super. L'échec de l'équipe de Fance de football n'est pas, pour paraphraser la une de L'Equipe du 24 juin 2010, une affaire d'Etat mais une affaire d'égo où chacun veut tirer la couverture à lui pour se déresponsabiliser ou au contraire pour en tirer profit.
Non faute de disparition suite à un choix de l'éducation Nationale, AHhh elle est belle notre Education Nationale !