Les jeunes ne sont pas condamnés à l'abstention, ils peuvent être une force de proposition pour améliorer leur cadre de vie !
L es 14 et 22 mars prochains, ils se rendront ou non aux urnes. Mais qu’en est-il des jeunes organisés collectivement ? Engagés et/ou syndiqués dans des mouvements progressistes, ils se battent pour une émancipation sociale et intellectuelle. C’est pourquoi la présence de jeunes sur les listes du Front de gauche aux élections régionales est capitale, car ils ont des propositions à faire pour améliorer leur cadre de vie dans tous les domaines.
Les organisations de jeunesse aux idéaux progressistes, allant du Mouvement jeunes communistes de France (MJCF) à différentes organisations associatives et citoyennes, proposent dans de nombreuses régions d’avoir des candidat(e)s jeunes » sur leurs listes. « Nous avons de vraies alternatives à opposer au libéralisme étouffant toutes nos libertés », disent-ils en substance. Or, le pire ennemi d’une élection est l’abstentionnisme, comme on l’a vu aux européennes en 2009. Cela fait le jeu de la droite ou de formations qui, tout en se faisant l’écho de préoccupations écologiques, tendent à des alliances libérales et opportunistes.
Engagé ou non, le jeune citoyen a le droit et le devoir de voter. Car c’est un moyen d’expression démocratique pour sanctionner ceux qui bafouent l’expression populaire, comme en ont témoigné le référendum sur le traité européen ou la votation citoyenne pour l’avenir du service public de La Poste.
Cette génération, bien qu’inquiète de son avenir, ne souhaite pas verser dans la précarité sans perspective du RSA. Un plan de conversion de tous les emplois précaires en emplois stables et la suppression du travail dominical sont possibles. Il n’est plus admissible qu’un jeune choisisse aveuglément son orientation parce que son lycée ou sa fac aura été privatisé… Les jeunes désormais disent « non » et l’écrivent haut et fort à leur manière tout au long du journal l’Humanité d’aujourd’hui. Ils disent « non » aux licenciements de ces entreprises qui font des profits, comme à l’obligation faite aux femmes et aux hommes de « travailler plus pour gagner moins ». Ils veulent l’arrêt de la guerre en Afghanistan, la résolution du conflit israélo-palestinien, le retour de la démocratie au Honduras.
Au même titre que les jeunes Français, les jeunes sans papiers ont les mêmes aspirations à vouloir les mêmes droits. Déjà présents sur le sol français, ou désirant venir y étudier et y travailler, ils contribuent, de ce fait, à enrichir notre pays. Pourtant, les « patrouilles de la peur » du ministère de la honte ne se gênent pas pour atteindre leurs quotas. Ces jeunes ne méritent pas d’être expulsés. Régularisons les sans-papiers qui vivent et travaillent « ici ».
Ces vœux citoyens et humanistes ne sont pas utopiques. Tous ensemble, nous pouvons faire pression sur le gouvernement en place pour faire entendre nos propositions et nous opposer à toute dérive antidémocratique.
Gauthier.L.