Communiqué de presse
Nous y revoilà, donc. Construire une alternative. Construire un pont entre le souhaitable et le possible.Attaquer le système à la racine pour construire concrètement un autre monde. Dépasser le capitalisme. Pas demain, pas pour des futurs incertains. Mais ici, et aujourd'hui. C'est possible. Les luttes (retraite, Poste 2ème, Fralib, NetCacao) nous montrent un peuple qui ne se résigne pas. Les enquêtes d'opinion montrent que le peuple n'accorde plus sa confiance au capitalisme : sa côte de popularité est passée de 60% début 1980 à 30% début 2010.
Vous serez d'accord avec moi que ces côtes de popularité sont plus intéressantes que celles
des chouchous des médias. Alors les fanfaronnades du locataire que (pour une fois) j'espère précaire de l'Elysée, n'y feront rien :
Moraliser le capitalisme n'est pas possible.
Ce qu'il faut, c'est le dépasser. Et seule l'intervention du peuple peut être un levier suffisant pour le faire. Le social-libéralisme est incapable de promouvoir une alternative
satisfaisante et montre son incapacité tant au niveau européen que mondial.
Les fausses alternatives fleurissent. La pédagogie du renoncement aussi. Mais n'oublions jamais qu'imposer un autre rapport de force dans la lutte des classes suppose l'intervention du peuple. Un peuple qui pèse de toute sa force pour imposer une politique respectant ses besoins.
Pour le faire, nous n'avons pas d'autre alternative que d'avoir une gauche qui porte les intérêts du peuple, et de voir le peuple construire une gauche qui lui convienne. C'est pour nous l'objectif du FdG que nous avons patiemment construit depuis 2008. Nous l'avons initié avec une démarche de rassemblement pour mettre en mouvement toutes les forces disponibles, pour que grandissent au coeur de la gauche, jusqu’à devenir incontournables, les exigences d’un vrai changement.
Le FdG, c’est pour nous l’espace politique permettant de construire le nouveau projet alternatif que devrait porter la gauche. C’est l’énergie pour changer toute la gauche et récréer l’espoir. Nous appelons toutes les femmes et hommes de gauche, communistes, socialistes, écologistes, républicains de progrès, militants syndicaux et associatifs, citoyens, à s’engager avec nous dans
ce projet. Après les premiers résultats encourageants des européennes et des régionales, la prochaine échéance pour ce rassemblement sera les cantonales, avant la phase de 2012 des présidentielles et législatives.
Sur le département, nous avons conclu un accord FdG pour faire une campagne unitaire sur un projet de transformation sociale. Sur le Camas, cet accord s'incarnera dans le billet de P. Blache (GU) et Martine Bouilhol que vous connaissez tous. Avant de leur donner la parole pour quelques mots, je leur souhaite une campagne tambour battant pour les deux mois de campagne qui leur restent.
Je leur souhaite de pouvoir faire grandir l'espoir d'une alternative à gauche, qui se traduisent aussi matériellement en un score à deux chiffres, sachons être réalistes ! Et puis, bonne nouvelle, nous avons aussi réussi à élargir notre dynamique de rassemblement au NPA du Centre-Ville que nous côtoyons dans des luttes. Nous le disons, plus nous serons nombreux à gauche pour peser sur des choix de dépassement du capitalisme, plus nous aurons la chance d'en
voir enfin le bout.
Le Front de Gauche du canton du Camas et le NPA