Tandis que la fermeture administrative de l'Université Montpellier III prenait fin ce matin, une Assemblée Générale réunissant près de 1200 étudiants a adopté un certains nombre de décisions.
Les étudiants de l'Université Paul Valéry - Montpellier III réunis en Assemblée Générale le lundi 25 octobre 2010, amphi A :
Les étudiants de l'Université Paul Valéry - Montpellier III réunis en Assemblée Générale le lundi 25 octobre 2010, amphi A :
- Se déclarent solidaires des jeunes inculpés ces dernières semaines dans le cadre de manifestations.
- Demandent la démission du gouvernement.
- Demandent l'arrêt des privatisations du service public.
- Se déclarent contre la dictature économique.
- Appellent à un soulèvement populaire.
- Formeront un cortège commun aux manifestations du mardi 26 octobre et du jeudi 28 octobre 2010.
- Demandent à la Présidente de l'Université de venir en AG afin de s'expliquer sur l'intervention de la BAC au sein du campus le jeudi 21 octobre.
- Déclarent l'Université Montpellier III en grève.
- Déclarent l'Université Montpellier III occupée et bloquée de jour jusqu'au jeudi 28 octobre.
- Demandent la démission du gouvernement.
- Demandent l'arrêt des privatisations du service public.
- Se déclarent contre la dictature économique.
- Appellent à un soulèvement populaire.
- Formeront un cortège commun aux manifestations du mardi 26 octobre et du jeudi 28 octobre 2010.
- Demandent à la Présidente de l'Université de venir en AG afin de s'expliquer sur l'intervention de la BAC au sein du campus le jeudi 21 octobre.
- Déclarent l'Université Montpellier III en grève.
- Déclarent l'Université Montpellier III occupée et bloquée de jour jusqu'au jeudi 28 octobre.
NB : L'ensemble de ces décisions ont été prises à une majorité visible.
Malgré la ferveur apparente de la mobilisation des étudiants de Montpellier III, la Présidente de l'Université n'a pas tardé à réagir aux conclusions de l'AG dans le communiqué suivant :
>>> Mouvement social – Point sur la situation
L'Université a rouvert ce lundi 25 octobre 2010 mais de petits groupes d’étudiants ont bloqué une partie des bâtiments d’enseignement dans la matinée.
Une assemblée générale réunissant environ 1 200 étudiants a ensuite voté, à une forte majorité, le blocage jusqu'au jeudi 28 octobre 2010, date d’une prochaine assemblée générale, mais a refusé l’occupation de nuit de l’amphi A.
Dans cette situation difficile et dans le contexte national perturbé qui l’explique, l’administration s’efforce de maintenir ouverts les locaux et demande aux étudiants et aux personnels de ne pas renoncer à être présents sur le campus.
Un conseil d’administration extraordinaire se tiendra le vendredi 29 octobre 2010 pour décider des modalités d’aménagement du calendrier universitaire de façon à ce que tous les enseignements puissent être rattrapés.
L'équipe de direction
Encore une fois, la Présidente ignore et baffoue les revendications de l'Assemblée Générale mais la grogne estudiantine ne faiblira pas pour autant et soutiendra autant que possible le mouvement national de contestation afin de lutter fermement contre cette réforme injuste et ce gouvernement autoritaire.
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, article 35 :
Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.