Samedi 23 octobre 2010 à 14:48

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Qui sont les véritables bloqueurs ?
D'un côté nous avons des centaines, des milliers, des millions de personnes qui pensent qu'il doit y avoir une réforme. 
Est elle la bonne ? Semble il que non. On peut entendre les manifestants, on peut aussi entendre les millions de sympathisants
qui travaillent et qui souhaiteraient aussi manifester mais pour X ou Y raison ils vont travailler.
 Et on peut aussi entendre le reste (les sourds?) blague à part.

Les sourds, ou assurement notre gouvernement qui dernièrement en date à fait passé plus rapidement que prévu la réforme.
Qu'à cela ne tienne la bataille n'est pas terminée, car les véritables bloqueurs de cette démocratie ont peur et sont à l'Elysée.
Car qu'on se le dise faire passer une reforme sans débat - dialogue c'est anti-démocratique
Ordonner le déblocage d'une/des raffineries et obliger ses salariés à se remettre au boulot est anti-constitutionnelle.
Ne cherchez pas de faille, c'est dans la loi.

C'est alors que Monsieur le Chef de l'Etat, est dans son tord et son déni le plus total d'écouter et de vouloir se remettre à table de ce fait
revouloir discuter avec le peuple.

J'ai le souhait comme un grand nombre de gens de reprendre docilement mes études, mon travail (de dormir plus longtemps^^), le chemin non perturbé du Métro/RER (A) etc...
Car à l'évidence, si vous n'en avez pas assez des grèves reconductible, des manifestations...
Il ne nous reste non pas la grève générale qui ne remporte pas un franc succès auprès de la majorité mais à l'idée séduisante...
D'autres initiatives sont envisageables (et autant coûteuse pour notre pays)

Faire un sitting dans une grande rue  est qualifé de blocage économie temporaire...
Empêcher la circulation d'une nationale l'est aussi ...
Faire un péage Gratuit ...
Occuper des usines - occuper des lieux où l'entreprise rapporte des profits au CAC indescent (dixit : L'OREAL - TOTAL)
Soutenir les salariés harcelés -
Soutenir les salariés en danger judiciaire -

Et oui, nous n'allons pas lâcher le morceau, ça serait trop facile au goût de cet investissement car cette reforme doit être validée et
il reste encore 2-3 belles semaines ?
 Attendez à voir partout en France des citoyens, des syndicalistes, des jeunes et moins jeunes,des conseillers municipaux/régionaux sur votre chemin car oui on veut le retrait de cette reforme et certainnement toutes les réformes injustes misent en place depuis un moment (la liste sera longue !)

LUTTONS ARMES DE TOUTE NOTRE RACE !

Samedi 23 octobre 2010 à 0:25

 

 

Retrouvez le "Journal de Lutte "Edition 2 , ici 
Et retrouvez également le "Journal de lutte "
Edition 3, là .

 
Comment vous occupez en tant de grève et de manifestation  ?
Rien de plus innovant qu'en ce moment sur Idees Rouges, le canal
d'information Jeune Communiste =)
En direct du Poitou Charente, notre correspondante Victoria.R. nous raconte en communiqué de Presse.

« Nous, étudiants de l’Université de Poitiers et de l'IRTS, réunis en Assemblée Générale le lundi 18 octobre, reprenant l'appel de Nantes lancé le mardi 12 octobre dernier, sommes déterminés à imposer le retrait du projet de contreréforme des retraites et à faire échouer le gouvernement dans sa nouvelle tentative de destruction de nos acquis sociaux et de casse du service public.

 

Après les journées d’action des 7 et 23 septembre et des 2, 12 et 16 octobre, qui ont déplacé des millions de personnes dans les rues, un cap doit être franchi. Nous appelons donc à construire un mouvement de grève reconductible dans les universités, main dans la main avec les salariés, seul moyen de faire céder le gouvernement. Pour ceci, nous nous déclarons en grève et nous appelons l’ensemble des étudiants de toutes les universités :

à voter et faire vivre la grève sur leurs lieux d’étude ;

à organiser partout où c’est possible des manifestations massives, régulières et assorties de blocages économiques ;

à participer à la construction d’un mouvement coordonné nationalement afin d’élaborer ensemble une stratégie et une plate-forme de revendications nous permettant de nous inclure dans le mouvement de grève reconductible interprofessionnelle.

 

Nous, étudiants de Poitiers, demandons :

- une égalité effective des salaires hommes/femmes, et de fait un égal accès à une retraite décente,

- une politique qui s'attaque réellement au chômage et à la précarisation de l'emploi, en faisant fi des effets d'annonce, préalable à une sauvegarde du système de retraites par répartition,

- la reconsidération de la place et de la répartition du travail dans la société, permettant ainsi un mieux-vivre de chacun,

- l'application de la taxe TOBIN, prélevée sur tous les mouvements de capitaux afin de réduire la spéculation et l'instabilité financière,

- l'arrêt de la répression à outrance des mouvements sociaux et du militantisme au sens large, ainsi que la relaxe de tous les inculpés,

- le retrait de la loi Besson (2010) et la fin d'une politique xénophobe qui stigmatise certaines populations immigrées et bafoue les droits fondamentaux,

- l'arrêt des suppressions de postes dans l'Éducation Nationale, une embauche massive, ainsi que la titularisation de tous les précaires de l'enseignement,

- l'abandon du processus de Bologne, impliquant le retrait de la loi LRU et celle instaurant la mastérisation de la formation des enseignants.

voté le jeudi 21 Octobre en Assemblée Générale »

 

 

La réforme a été votée,
La lutte n'est pas perdue et au contraire elle continue
 Il ne nous reste plus qu'un choix,
Le blocage de l'économie.

Prochaine Article "
Le Blocage économique = Solution"

 

 

 

 


 

 

Vendredi 22 octobre 2010 à 18:41

 La Lutte ne peut s'amputer d'une compréhension claire et efficace des enjeux que représentent la base de la contestation militante. Comme promis, je vous propose aujourd'hui 3 bonnes raisons de ne pas croire en la pédagogie gouvernementale sur les retraites. Accrochez vous, on y va !

   1 ) Les gains de productivité

   Le gouvernement nous explique depuis quelques années que le problème démographique, le fameux papy - boom, va poser un grave problème dans le cadre du financement du régime des retraites dans la mesure où il n'y aura plus suffisamment d'actifs pour faire vivre les retraités. C'est un fait, la France dispose aujourd'hui de trois actifs pour deux retraités alors que la donne ne sera plus en 2040 que de deux actifs pour trois retraités. Le problème est tout bonnement arithmétique : deux actifs ne pourront pas financer trois retraités, il faudra donc travailler plus longtemps. Sauf que, c'est oublier la notion de gain de productivité. Par exemple, en estimant qu'il y avait en France en 1944 quinze millions d'agriculteurs pour nourrir 40 millions de personnes, on aurait pu craindre une grande famine en 2010 étant donné qu'il n'y a plus qu'un million d'agriculteurs pour nourrir cette fois ci soixante millions de Français. Or, aujourd'hui, un million de paysans sont capables de faire vivre soixante millions de personnes grâce aux gains de productivité. Nous sommes de plus en plus productifs - le patronat est le premier à nous le dire - quel que soit les secteurs d'activités - dixit notamment les progrès technologiques - et en 2040, deux actifs seront aussi productifs que quatre actifs d'aujourd'hui. Par conséquent, les deux actifs de 2040 produiront assez de richesses pour payer la retraite de quatre personnes. Si et seulement si la richesse est équitablement redistribuée ... 

   2 ) Un PIB en progression

   Même en tant de crise, le PIB est en constante croissance. En partant d'une croissance à hauteur de 1.7 % - croissance assez pessimiste - la masse de richesses produite en France va presque doubler d'ici à 2050. De ce fait, même en passant de 13 à 18 % du PIB consacré au financement des retraites, l'augmentation est tout à fait gérable dans la mesure où le PIB sera plus important. Les 18 % du PIB qu'il faudra puiser pour payer les retraites en 2050 représenteront même un montant moins important que celui d'aujourd'hui. Plus clairement, voici un schéma d'explication :
  
   PIB en 2010 : 2000 milliards.
   Pourcentage du PIB consacré à la retraite : 13 % soit 260 milliards environ, soit 1740 milliards restant.
   PIB estimé en 2050 : 4000 milliards.
   Pourcentage du PIB consacré à la retraite : 18 % soit 720 milliards environ, soit 3280 milliards restant.

   Au vu de ces chiffres, le gouvernement nous explique qu'il faudra passer de 260 à 720 milliards pour financer le régime de retraite et qu'il faudra donc tripler l'effort. Sauf qu'il ne s'agira plus du même PIB et que les 720 milliards de 2050 seront beaucoup moins lourd à porter par le pays que les 260 milliards d'aujourd'hui. Donc, même en passant de 13 à 18 % il semble qu'il reste encore assez d'argent à redistribuer aux salariés, aux patrons et à l'investissement. Travailler plus longtemps n'est peut être pas indispensable finalement ...

   3 ) A quand un juste partage des richesses ?


   Cet argument est le plus classique mais aussi le plus évident : les salariés n'ont pas à payer à eux seuls l'effort à fournir afin de financer le régime des retraites par répartition. Le patronat s'en met plein les poches jour après jour : salaires pharamineux, parachutes dorés et autres primes inacceptables. 
   Une meilleure répartition des richesses permettrait non seulement de financer les retraites avec plus d'équité mais aussi de combler le déficit. Quoi qu'il en soit, il est temps que le prolétariat ne soit plus le seul à payer les excentricités de la bourgeoisie dominante.

Autant de bonnes raisons de lutter !

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    Sources : Bernard Friot, sociologue, économiste et auteur de L'enjeu des retraites. 

Vendredi 22 octobre 2010 à 18:40

 Malgré l'avancement des débats au Sénat et de la fermeté apparente du gouvernement, la Lutte, notamment estudiantine, s'intensifie à Montpellier. En effet, suite au blocage mardi de l'Université des Lettres et de Sciences Humaines, ce sont les étudiants de l'Université des Sciences ( UM II ) qui ont rejoint le mouvement hier en votant le blocage de leur faculté lors de l'Assemblée Générale du jour.
   Plus largement, l'Intersyndicale ainsi que différents partis d'opposition se retrouvent ce soir à 18h00 devant la Préfecture afin de manifester contre le projet de loi Woerth.
   La bataille ne fait que commencer. 


   Retrouvez ici demain 3 bonnes raisons de ne pas croire en la pédagogie gouvernementale sur les retraites.http://le-grand-duduche.cowblog.fr/images/articles2010/00000pointleve.jpg   

Vendredi 22 octobre 2010 à 18:36

     Bien que le blocage et l'occupation de l'Université Montpellier III furent voté hier par les étudiants en Assemblée Générale, la présidence a décidé dans la soirée qui a suivit de faire évacuer le campus et de fermer administrativement la fac jusqu'au lundi 25 octobre 2010. Voici un extrait du communiqué de la direction :

Les étudiants, en assemblée générale ce mardi 19 octobre 2010 ont voté pour la reconduction du blocage de l'Université Paul - Valéry Montpellier III jusqu'au jeudi 21 octobre 2010 et ont décidé l'occupation nocturne de l'amphi A par une courte majorité de circonstance. 
Au delà du fait qu'elle dessert le mouvement social en cours, cette occupation est inacceptable pour la direction de l'Université qui ne peut assurer, dans ces conditions propices à générer des incidents et des dégradations, la sécurité des personnes et des biens.
Dans ce contexte, la direction de l'Université a demandé l'intervention des forces de l'ordre pour évacuer les quelques personnes occupant l'amphithéâtre et décide, de la fermeture administrative du site jusqu'au lundi 25 octobre.   
   
   Liberté et souveraineté de l'Assemblée Générale sont ici bâillonnés par la présidente qui dénigre l'ensemble des étudiants par cette décision et qui a pris prétexte de l'occupation de nuit pour faire évacuer le campus.
   Pour autant, le comportement agressif d'une grande majorité des personnes composant le comité de mobilisation, vis à vis d'autres acteurs syndicalisés de la Lutte et de représentant de la presse, me pousse à me désengager de ce mouvement dans la mesure où je ne me reconnais plus en ses actions.
   Je continuerai bien sûr ce nouveau journal de Lutte mais je m'attarderai moins spécifiquement sur l'Université Montpellier III où la contestation est menée par un groupuscule minoritaire animé d'une sincérité contestable.
 
La prochaine AG décisionnelle de l'UM III aura lieu lundi 25 octobre 2010

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