Le Régime islamique d’Iran envisage d’exécuter incessamment Sakineh Mohammadi Ashtiani.
Selon les nouvelles reçues le 1er novembre par le Comité international contre la lapidation et le Comité international contre l’exécution, les autorités de Téhéran ont donné leur feu vert à la prison de Tabriz pour l’exécution de Sakineh Mohammadi Ashtiani. Il a été rapporté qu’elle devrait être exécutée ce mercredi 3 novembre.
Nous avons précédemment mentionné que l’affaire concernant le meurtre du mari de Sakineh fut saisie par son avocat, Houtan Kian, qui souligna les manques du bureau du procureur Oskoo et en finit avec les charges pour meurtre, inventées et retenues contre Sakineh. Le fils de Sakineh, Sajjad Ghaderzadeh, et son avocat, Houtan Kian se sont opposés au Régime à de maintes reprises. Après l’arrestation du fils de Sakineh et de son avocat le 10 octobre dernier, après l’interdiction de droits de visite auprès de Sakineh depuis le 11 aout, et après la fabrication d’un nouveau cas contre elle, la “Commission des Droits de l’Homme” du Régime a annoncé que “en accord avec son évidente existence, sa culpabilité a été confirmée.” En effet, le Régime a créé un nouveau scénario dans le but d’accélérer son exécution.
Le Comité international contre la lapidation et l’exécution appelle la communauté internationale à se mobiliser en force contre ce meurtre d’Etat, celui de Sakineh Mohammadi Ashtiani. Sakineh, Sajjad Ghaderzadeh, Houtan Kian et les deux journalistes allemands doivent être relâchés immédiatement et sans conditions aucunes.
Le Comité international contre l’exécution
Le Comité international contre la lapidation
Bernard - Henri Lévy, très attaché et investit pour la cause de Sakineh, s'est montré très inquiet aujourd'hui sur les ondes de Radio France parlant de cette possible exécution comme d'un bras d'honneur fait à toutes les femmes libres du monde.
Nicolas Sarkozy avait déclarer fin août que le sort de Sakineh était de la responsabilité de la France, il est temps de joindre l'action au discours ...