Cette semaine en République Autoritaire de France. Nous avons eu droit à un Etat sourd et méprisant envers l'appel de la rue, à une intensité de la Lutte politico - syndiale et au vote d'une réforme sur les retraites qui veut faire payer le prolétariat quand le patronat se remplit impunément les poches.
L'avenir peut parfois se jouer dans les urnes, il se joue aujourd'hui dans la rue. C'est le mot d'ordre de cette nouvelle semaine. Prouvons que la démocratie n'est pas qu'électorale mais aussi sociale et que le pouvoir populaire existe. En effet, la légitimité électorale du gouvernement en place ne lui donne pas tous les pouvoirs et qu'il se doit d'écouter les Français entre deux mandats. Le jeudi 23 septembre, c'est près de trois millions de personnes qui battaient le pavé à travers tout le pays - si nous étions moins d'un million je veux bien porter les chaussures de Bachelot au milieu des jeunes pop' en plein Neuilly - et ça n'a pas suffit. Soyons deux fois plus nombreux samedi 2 octobre afin de faire entendre notre voix, celle du peuple. Trois millions, et là ça compte ? s'interrogeait L'Humanité au lendemain de la journée nationale de grève de jeudi dernier, soyons six millions s'il le faut. Ce que Woerth prétend être l'expression d'une inquiétude est en fait un véritbale malaise général, un soulèvement national contre une politique injuste et pro - patronale.
Le pays est en crise, là au moins nous sommes d'accord. Il est plongé dans une crise économique, sociale et bientôt nationale. Sarko - bientôt encarté FN - enfonce le pays au sein d'un climat détestable, xénophobe pour ne pas dire raciste. Les Luttes sont de plus en plus nombreuses mais notre volonté ne faiblit pas.
Au menu chez Idées Rouges cette semaine : un papier sur les Roms, un compte rendu de la formation Jeunes Communistes de Champigny des 25 et 26 septembre ( Amérique Latine - Palestine - PCF ) et enfin un regard constant sur le mouvement social autour de la réforme des retraites. Bon appétit !
Ne baissez pas les bras devant l'immobilisme du gouvernement qui devra bien entendre la rue sous ses fenêtres quand le double vitrage aura explosé. Faites que cette semaine soit la vôtre, tous dans la rue samedi 2 octobre !
Bonne semaine de Lutte à certains et bonne semaine à tous.
La Nation se construit à travers cette volonté de bâtir ensemble une destinée commune qui doit être défendue, dans un monde dangereux et parfois hostile, contre toute les formes de menaces.
De quelles menaces parle-on sincèrement ?
La plus grande menace pardonnez moi mon excès de citoyenneté est le non respect du "Non" au traité de Lisbonne, voilà une menace -démocratique-!
Responsabilité
Etre libre, c'est être responsable. Etre responsable c'est avoir conscience des droits mais aussi des obligations à l'égard de la communauté nationale et des générations futures [...] La responsabilité s'exerce d'abord envers soi-même. Elle suppose d'être responsable de ses actes, notamment quand on enfreint les règles ou les contrats qui permettent la vie en société, sous peine de laisser se développer un sentiment d'impunité. La peur et la crainte menacent alors les plus faibles et les plus démunis d'entre nous, ceux qui ne peuvent se protéger ; la violence et le non respect de la loi finissent par détruire le lien social.
Quant aux patrons du CAC 40 ne se gènent pas pour délocaliser l'industrie et à mettre des familles à la rue, Total licencie, IKEA gèle les salaires, et on nous parle de se responsabiliser ?
Loin de la de stigmatiser les TPE et PME car c'est 90 % des entreprises en France mais surtout les multinationales se grattent de ce genre de valeur !