Samedi 6 novembre 2010 à 23:52
Effectivement une manifesation sous la pluie battante c'est beaucoup moins drôle et festif.
Présence des mêmes syndicats, de ce côté là ça ne bouge pas (tant mieux).
Vendredi 5 novembre 2010 à 20:00
Un peu de RAP engagé ne vous fera pas de mal...
Souvenez vous ... puis Dunlop a suivi, GoodYear, et encore de nos jours Grandpuits ... les Dockers de Marseille etc..
Vendredi 5 novembre 2010 à 16:09
Le risque de l’exécution pèse toujours sur Sakineh. Nous allons poursuivre nos protestations contre cette peine sauvage.
Malgré la réponse des responsables de la République islamique aux institutions internationales ainsi qu’aux responsables des gouvernements, le risque d’exécution de Sakineh est toujours important. Car selon les informations reçues par le Comité, la Cour suprême a envoyé l’ordre d’exécution à la prison de Tabriz, ce qui rend la peine exécutable à tout moment.
Le fait que le Régime islamique a dû faire face à d’importantes protestations internationales n’élimine pas pour l’instant le risque d’exécution et ne sauve pas la vie de Sakineh. Il faut que nous poursuivions nos protestations internationales jusqu’à l’annulation de la peine de mort et de lapidation contre Sakineh. Jusqu’à ce qu’elle, mais aussi Sajjad, Houtan Kian et les deux journalistes allemands arrêtés soient libérés.
Si Sakineh est toujours vivante aujourd’hui, c’est en raison des protestations internationales. Il nous faut les poursuivre.
Vendredi 5 novembre 2010 à 10:18
Le Régime islamique d’Iran envisage d’exécuter incessamment Sakineh Mohammadi Ashtiani.
Selon les nouvelles reçues le 1er novembre par le Comité international contre la lapidation et le Comité international contre l’exécution, les autorités de Téhéran ont donné leur feu vert à la prison de Tabriz pour l’exécution de Sakineh Mohammadi Ashtiani. Il a été rapporté qu’elle devrait être exécutée ce mercredi 3 novembre.
Nous avons précédemment mentionné que l’affaire concernant le meurtre du mari de Sakineh fut saisie par son avocat, Houtan Kian, qui souligna les manques du bureau du procureur Oskoo et en finit avec les charges pour meurtre, inventées et retenues contre Sakineh. Le fils de Sakineh, Sajjad Ghaderzadeh, et son avocat, Houtan Kian se sont opposés au Régime à de maintes reprises. Après l’arrestation du fils de Sakineh et de son avocat le 10 octobre dernier, après l’interdiction de droits de visite auprès de Sakineh depuis le 11 aout, et après la fabrication d’un nouveau cas contre elle, la “Commission des Droits de l’Homme” du Régime a annoncé que “en accord avec son évidente existence, sa culpabilité a été confirmée.” En effet, le Régime a créé un nouveau scénario dans le but d’accélérer son exécution.
Le Comité international contre la lapidation et l’exécution appelle la communauté internationale à se mobiliser en force contre ce meurtre d’Etat, celui de Sakineh Mohammadi Ashtiani. Sakineh, Sajjad Ghaderzadeh, Houtan Kian et les deux journalistes allemands doivent être relâchés immédiatement et sans conditions aucunes.
Le Comité international contre l’exécution
Le Comité international contre la lapidation
Bernard - Henri Lévy, très attaché et investit pour la cause de Sakineh, s'est montré très inquiet aujourd'hui sur les ondes de Radio France parlant de cette possible exécution comme d'un bras d'honneur fait à toutes les femmes libres du monde.
Nicolas Sarkozy avait déclarer fin août que le sort de Sakineh était de la responsabilité de la France, il est temps de joindre l'action au discours ...
Jeudi 4 novembre 2010 à 18:53
Il est clair que le blocage n'était pas une fin en soi mais juste un moyen d'action, il est tout aussi clair que le déblocage marque fermement et définitivement la fin du mouvement social et de la grogne estudiantine qui planaient sur l'Université depuis plus de quinze jours. La majorité des anti - blocage se disaient certes opposés à la réforme des retraites mais ne proposaient malheureusement aucune autre alternative en terme d'actions à mener dans le cadre de la Lutte.
Pour autant, c'est pas moins de 200 étudiants qui ce sont retrouvés à la suite de l'AG afin de discuter des suites à donner au mouvement. Dans ce but, une nouvelle Assemblée Générale de Lutte non décisionnelle a été prévue pour le lundi 8 novembre. De plus, l'organisation d'actions quotidiennes a été adopté.
La Présidence, dans un communiqué, a pris note du déblocage de l'Université et a annoncé la reprise des cours dès demain matin, conformément aux décisions prises par l'AG.
L'Intersyndicale doit se réunir ce soir afin de discuter du mouvement social et de décider d'éventuelles nouvelles journées d'actions. Bien que le Parlement ait d'ores et déjà voté le projet de loi sur la réforme des retraites, la loi n'a pour le moment toujours pas été promulguée par Nicolas Sarkozy. Il devrait le faire d'ici la mi - novembre, d'ici là tout reste possible.