Mercredi 20 janvier 2010 à 23:05


Il est de bonne augure qu'un canard nationale lance une invitation à rédiger de A à Z son journal.

Et a donc pour nom le journal :

http://idees.rouges.cowblog.fr/images/logohuma.png

C'est bien la première fois qu'un quotidien national a l'initiative d'inviter une centaine de jeunes à construire,consulter,coordonner et donc rédiger du début à la fin son journal.
Sous l'encadrement de professionnels du monde journalistique et de l'audiovisuel, ces jeunes se chargeront des rubriques "Politique,Société,Economie etc..."
pour retranscrire leur vision des faits et des conséquences dans le monde.

Pour parfaire cette belle initiative riche en expérience(s), l'équipe idées-Rouges se rendra sur les lieux de la rédaction
pour y rencontrer cette jeunesse en quête de réponses, qui durant tout le week-end du 24 Janvier pour la publication du 25 !

Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de pouvoir participer à ce journal...
Un article "Hors-série Humanité" sera disponible Samedi au soir avec bien sur Photos et témoignages !
(et cerise sur le gateau avec une ou deux interviews de journalistes qui vous expliqueront en quoi consiste le monde du journalisme et en particulier "travailler à l'Humanité)


Petite pensé pour notre Gentil Modérateur qui aurait aimé se rendre lors de ce week-end
Et à Salah Hamouri qui lui croupit dans les geôles Israéliennes et dont nous écrirons prochainement un article.

A ce week-end !
Tous aux journaux !
 

Jeudi 14 janvier 2010 à 17:30

   Le communisme aujourd'hui supplanté par le capitalisme à l'échelle mondiale avec tout ce que cela engendre, est souvent dénigré, caricaturé voir détesté. On pèse nos mots ... On a pu le constater avec par exemple en 2010, la célébration du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, occasion au cours de laquelle les médias rappelaient à qui voulait l'entendre qu'en novembre 1989, le gentil capitaliste triomphait sur le méchant communisme. Il faut reconnaitre que l'Histoire ne joue pas en sa faveur. Les expériences communistes ce sont rarement bien terminés mais doit on en conclure qu'elles sont à bannir de tout idéal politique et que ses ultimes partisans ne sont que de braves idéalistes doublés d'utopistes naïfs ?
   Concrètement, la série de tentatives échouées du XXe siècle, est elle une raison suffisante pour abandonner un projet socio-politique qui dans son application idéale ne peut que faire rêver ?

   L'Histoire peut et doit ici jouer un rôle majeur, elle permet de jeter un regard objectif sur le passé afin d'en tirer les enseignements nécessaires à l'avenir. L'Histoire permet de comprendre le présent mais aussi d'appréhender l'avenir. Il faut donc comprendre et reconnaitre les erreurs du communisme pour en tirer un idéal concret et adaptable à notre société moderne. Ce travail doit être fait par les communistes eux mêmes mais il faut pour cela avoir le courage de dénoncer, de critiquer et enfin de construire un projet innovant et surtout moderne. Les erreurs du communisme doivent être mise en avant afin de faire comprendre à cette hégémonie de la haine rouge que nous pouvons adapter le rêve rouge à des exigences contemporaines.

   Pour exemple, il est entendu qu'une dictature communiste est à exclure et ne fait rêver personne, il semble facile de condamner un régime autoritaire et pourtant c'est un bon début. Un système communiste doit il toujours rimer avec privation de droits, censure, déportation et j'en passe ? Même s'il est difficile, notamment à cause d'une haine massive et entendue, de mettre en relief les points positifs des différents régimes communistes, on peut étudier des avancées souvent propres à un régime social comme celui ci. Egalité, santé, éducation, parité semblent souvent être les maîtres mots d'un régime communiste bien en avance sur un capitalisme inégalitaire jouant en faveur des élites et creusant un peu plus chaque jour le fossé entre les différentes classes sociales. Partant de ce constat, prenons ce qu'il y a à prendre et rejetons avec force et courage ce qui nourrit souvent les ressentis populaires vis à vis du communisme.

   Cuba subsiste par exemple encore aujourd'hui au sein d'un tel régime, même si la dictature est de mise il faut reconnaitre que la politique sociale du pays, ( égalité, santé, éducation, parité ) a parfois de quoi faire rêver.
   Pour conclure, à vous qui voyez d'un mauvais oeil le communisme et tout ce que cela engendre, ayez la curiosité de voir un peu plus loin que ce que veulent bien vous  représenter les médias et la masse populaire. 
   A vous qui croyez au rêve communiste, sachez tirer les enseignements du passé et faites avancer au quotidien votre projet et votre idéal politique.

Mardi 15 décembre 2009 à 0:44

Rien de plus motivant que d'écrire !



Oui mais... si seulement nous avions le temps de traiter tous les problèmes de toute l'actualité, nous deviendrions
schizo-drogués-scotchés 24 sur 24 au clavier.
Fort heureusement nous avons  la malchance de vivre (actuellement) pour les habitants d'Ile-de-France la grève du RER A et très bientôt le B pour revaloriser les salaires des actuels CDI et peut être les CDD (reste à voir toujours est il), petite parenthèse disons..

Parlons des difficultés que nous rencontrons pour publier, être cohérent et proche de la réalité que l'on souhaite (évidement se faire une opinion serait d'être sur le terrain 100% du temps ce qui est difficile mais pas infaisable).

Pour écrire un article sur les régions de France, il faut prendre contact avec la Fédération en question (exemple : je souhaite avoir un article de la région du Nord-Pas-Calais.. que faut il faire?)
Simple me direz vous en prenant contact oui... mais l'appareil Fédéral tant bien que National de la Jeunesse Communiste est long, structuré et hiéarchisé.
On ne fait pas ce qu'on veut, quant on veut (remarque tout est relatif).

Je mets un post-it virtuel mais si quelqu'un est plus calé que moi sur les organisations politiques concernant Le mouvement des Jeunes Communistes de France je l'invite à débattre et proposer de façon constructive  ses idées/opinions.

De façon Très schématique deux fonctionnements se bousculent :
1) Un cortège de personnes décident pour la majorité ( 4-6 plus ou moins)
2) Une assemblée de personnes décident pour la majorité  (30-50 plus ou moins)

Le plus simple est bien sur le premier fonctionnement mais moins démocratique dans l'absolu.
Le second est clairement plus démocratique mais bien plus long sur le système décisionnaire.
Tout dépend de l'orientation "organisationnelle" de la fédération en place, à savoir historiquement comment ça s'est passé auparavant et comment ça se passera dans le futur( si la région a toujours été schématisé par l'option 1, cela bougera difficilement vers l'option 2 et vice-versa).

Il est nécéssaire de comprendre "le pourquoi" pour répondre au "comment" extraire un article de la région.

En condenser cela donne  dans l'ordre :
1) Prendre contact  avec la fédération de la région (fédé pour les intimes ;)
2) Convaincre que notre idée est pertinente & Cohérente pour faire avancer le système et notre organisation par la même occasion
3) Convaincre d'écrire un article sur la région concernée et de son utilité.
4) Trouver (par la région) quelques (1-2) personnes qui vont s'engager à écrire.
5) Recevoir l'article -
6) Le publier

Developper la confiance (car on n'a pas tout le temps la chance de voir réellement la personne en face de soi) alors imaginez qu'un
gugus vienne vous convaincre d'écrire un article .. 
Et entre les 6 Actions ci-dessus il faut continuer rappeller toutes les semaines (par téléphones ou autres) ces personnes qui se sont engagées afin d'écrire l'article en question.
La régularité et l'ostination seront la clef d'une réussite virtuellement visible, si je l'écris, c'est que j'y crois par convictions.

Combien de temps s'écoule entre ... cela reste très subjectif selon les rapports, la durée etc .. etc .. Mais Nous restons optimistes !

Prochainnement ?
Faisons des plans sur la comète, car si le gentil modérateur sort de son coma de "Partiels", l'article sur la Haine Rouge paraitra très prochainnement,
quant à moi, le Honduras, L'affaire Salah Hamouri, la vidéo d'IKEA (je nou'blis pas) et tant d'autres nous pendent au nez !


A  toute suite,
L'équipe Idées.rouges.


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Vendredi 20 novembre 2009 à 9:19

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FLavien
, jeune lycéen & militant nous raconte de l'intérieur comment s'est passé la journée d'accueil de la FMJD :

"Samedi 14 Novembre, à partir de 18 heures, était organisée au siège du MJCF la soirée d’anniversaire de la FMJD (Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique), qui fêtait ses 64 ans : 64 ans d’histoire et de luttes progressistes contre l’impérialisme, le fascisme, et pour la paix. La FMJD, créée en 1945 à Londres par les Jeunes Communistes de France, est la principale organisation mondiale de jeunesse politique, identifiée par l’UNESCO comme une organisation non gouvernementale de la jeunesse internationale d’utilité publique.

Tout au long de cet anniversaire, les gens présents eurent l’occasion de rencontrer des délégué(e)s provenant du monde entier (Afrique, Asie,Amérique Latine).

La soirée commença par une conférence, introduite par l’hymne du MJCF (la jeune garde) et celui de la FMJD. Les intervenants, deux français (Pierric Annoot, Secrétaire Général du MJCF, et Stéphane Bonnery, maître de conférences en Sciences de l’éducation à l’université Paris 8), ainsi que deux intervenants étrangers, dont Tiago Viera, président de la FMJD, insistèrent sur de nombreux problèmes internationaux comme le conflit Israëlo-Palestinien. À part quelques problèmes de traduction, la conférence fut réussie et enrichissante.

Puis, vers 20 heures, la soirée prit un ton beaucoup plus « festif ». Les membres du MJCF présents, ainsi que ceux du FMJD, se retrouvèrent tous entre camarades autour d’un verre et d’un sympathique buffet.

Pour conclure, cette soirée fut une grande réussite pour le MJCF, pour la FMJD, ainsi que pour tous ceux qui, dans ce monde gouverné par la concurrence, l’oppression et la haine, entrevoient encore un espoir de changement."





Mercredi 11 novembre 2009 à 18:00



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   Wir sind das Volk !
( Nous sommes le peuple ! )

   Il y a aujourd'hui vingt ans s'effondrait le Mur de Berlin, symbolisant le Rideau de fer. Ce mur hermétique, érigé dans la nuit du 12 au 13 août 1961 par la RDA pour limiter le flux permanent de travailleurs qualifiés passant de l'est à l'ouest, fut pendant plus de vingt-huit ans un dispositif militaire séparant Berlin-est et Berlin-ouest. 
   Dans cette nuit du 9 au 10 novembre 1989, c'est la fin du monde bipolaire qui prend forme car deux ans plus tard, fin décembre 1991, L'Union soviétique aura cessé d'exister.
   Au delà de l'hommage à cet évènement - le plus marquant de cette fin de XXe siècle - et de la réunification, immense message d'espoir pour le monde entier, le débat est toujours d'actualité quant aux problématiques de ce sujet. En effet, la fin de la RDA ne tourne t elle qu'autour de deux thèse ? A savoir la victoire d'une démocratie renversant une dictature communiste ou le résultat des pressions occidentales et du lâchage de Gorbatchev ? En résumé, le débat se limite t il à une victoire des gentils occidentaux contre les méchants communistes ? Il faut peut être faire attention à ne pas retrancher le débat dans de telles limites.
   Aritcle 2 de la Constitution de la RDA : " Le pouvoir politique est exercé par les travailleurs. L'homme est l'objet de tous les efforts de la société socialiste et de son Etat ".
   Bien sûr nous le savons, dans les faits ce n'est pas si simple car l'absence d'opposition politique limitait les libertés individuelles et faussait cette pseudo-démocratie comme dans bon nombre d'Etats soviétiques. Pour autant, la RDA était un Etat dynamique et surtout solidaire. Pour exemple, sur le sujet de l'émancipation des femmes, il était en avance sur son voisin de l'ouest et la RDA est reconnue dès les années 1970 par bon nombre de pays dont la France. Bien sûr, l'enfermement d'un pays derrière un mur limite fortement son développement et les années 1980 notamment s'en  font l'écho. La RDA s'essouffle économiquement et s'opoose à une population qui tend à s'ouvrir sur le monde extérieur.


D'autre part il fallait souligner les grands acquis sociaux de l'époque "Gratuité de la santé, Accès gratuit à l'université, Chômage à taux Zéro et pourquoi ? car le bénéfice n'était pas au centre des intérêts malgré que la qualité était tiré souvent vers un niveau peu élevé (le bas reste à confirmer).
Qui plus est la culture sportive Est Allemande était d'un niveau exceptionnel (on peut compter un très grand nombre de médailles), nous ne parlerons pas du saccage intellectuel qu'à exercer la RFA et ses collaborateurs avec la chute du mur. Pour la simple et bonne raison que des professeurs ont été limogés, les musées, les tableaux, des livres brûlés ... 
Parlons nous toujours de réunification ou de colonialisme Occidental ?


http://idees.rouges.cowblog.fr/images/ME00001142463.jpg   Il ne faut pas oublier non plus les centaines de milliers de victimes de la Stasi ( ou Ministère de la sécurité d'Etat ), une police secrète des plus répressive. En effet, l'équivalent du MGB ( ex-KGB ) en Allemagne de l'est, au sein de 17 prisons à son usage torture et condamne sommairement. Aves ses 95 000 agents officiels et ses 175 000 collaborateurs, la Stasi c'est un agent pour moins de 200 personnes, encore plus efficace que la Gestapo.
   La chute du mur quant à elle ne se fait pas sur la durée comme se fut le cas en Pologne ou en Tchécoslovaquie avec respectivement les combats de Solidarnosc et de la Charte 77.  En juin 1989, Gorbatchev déclare clairement que Moscou n'interviendra pas au sein des relations inter-allemandes. Les conditions sont alors réunies pour que la population pousse et fasse tomber au mois de novembre le Mur de la honte. La chute du Mur emporte avec lui la RDA, société comme nous l'avons vu solidaire et dynamique mais étouffée par un socialisme bureaucratique et victime de la Guerre Froide. Notons quand même qu'objectivement les manifestants de cette nuit du 9 novembre ne souhaitaient pas tous en arriver là. Le peuple ( RDA comme RFA ) n'est alors pas consulté, pas plus que lors du traité d'unification du 3 octobre 1990.
   Aujourd'hui les nostalgiques de la RDA il faut l'avouer, se font rares, preuve en est les dernières élections législatives où ils sont ultra-minoritaires.
   Quoi qu'il en soit il faut donc nuancer le propos. Alors que le capitalisme stigmatise le communisme, il faut je pense savoir dénoncer ce qu'il y a à dénoncer ( la Stasi par exemple ) et en expliquer les causes sans exclure totalement et primitivement le socialisme ( celui de Marx ) et ses valeurs humaines et ce qu'il peut apporter au monde.
Nous pouvons rajouter que le Parti Communiste Allemand de l'époque (Attention à ne pas faire d'amalgame historique jusqu'à nos jours) n'a pas pris conscience des enjeux d'une ouverture sur le monde, car la population Est Allemande n'était pas contre une ouverture sur le monde c'était Ce Parti Communiste sclérosé dans ses tranchées qui n'a pas saisi l'ouverture pour montrer au combien les acquis sociaux n'éxistaient pas ailleurs que chez eux (extrapolons l'incapacité de la république Cubaine à cause  blocus Américain).
D'où le développement du nostalgisme ambiant chez les Ossiens (habitant Est Allemand) qui se considèrent Ossien avant d'être citoyen Allemand.

http://idees.rouges.cowblog.fr/images/murpalestine.jpg   Il est bien normal de monopoliser l'attention en ce jour sur le Mur de Berlin mais il ne faut pas oublier les autres murs qui se dressent encore dans le monde et notamment celui séparant israéliens et palestiniens. Cette séparation est approuvée par bon nombre de chefs d'Etat, à commencer par le notre par le fait même qu'il n'en dise rien. De même, on se gargarise du prix Nobel de la Paix d'Obama dans de telles circonstances alors que lui non plus ne fait rien tandis que le monde tend à tolérer ce mur ci. 
  
   Pour conclure, notons l'anecdote de la victoire de l'Allemagne réunifiée lors de la Coupe du Monde de football de 1990, un vrai symbole ...







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