Vendredi 5 mars 2010 à 10:23

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Le journal L'Humanité publiait mercredi un sondage IFOP déclarant que 69 % des français se disaient favorables à la réquisition de logements privés. La question portait alors sur les logement inoccupés. Les 31 % restant y étant souvent opposés par crainte d'une atteinte au droit de propriété. Il est amusant de constater que parmi les sondés, les moins de 35 ans y sont très majoritairement favorables, ( 80 % pour les 24-35 ans et 84 % pour les 18-24 ans ).

De même, les 65 ans et plus ainsi que les retraités y sont défavorables à hauteur de 40 %. Enfin, les sympathisants UMP y sont à 49 % favorables tandis que les proches du Front de Gauche culminent à 86 % d'avis positifs. Sans vouloir polémiquer, ces chiffres attestent certainement d'une divergence de bords politiques, et bien souvent, de classes sociales. Pour autant, les chiffres de la jeunesse témoignent quant à eux d'un probable message d'espoir pour l'avenir.

Quoi qu'il en soit, ces résultats sont clairs et dénoncent une grave crise du logement en France. La Fondation Abbé Pierre, dans son dernier rapport parle de 100 000 sans-domicile-fixe, de 3 513 190 mal-logés mais aussi de 6 617 000 personnes en situation de réelle fragilité à court ou moyen terme vis à vis du logement. Il semble que ce sondage et ces chiffres sonnent comme un appel populaire au gouvernement qui reste trop souvent sourd à la misère du peuple. Même si un sondage ne reflète pas toujours nécessairement une vision nationale, il demeure certain qu'il se veut être le témoin d'une préocupation grandissante.

Kevin.H.

Dimanche 28 février 2010 à 12:00

Pas plus tard qu'hier soir, la télé allumée je regardais de manière innocente "La remise des Cesars"
Jusqu'à la rien d'extraordinaire jusqu'à l'intervention de "Jacque Audiard" primé deux-trois fois pour son film "Un prophète".

C'était pour signaler de manière brève mais constructive qu'il est intervenu sur le collectif des cinéastes au profit de ces gens
qui balayent, ramassent nos poubelles, passent la serpillière, font la plonge derrière le restaurant et bien d'autres choses infectes...
J'ai nommé "les sans-papiers".

Ils ne réclament pas une reconnaissance éternelle ooh non .. .
Ils ne réclament pas des milles et des cent mais tout simplement des papiers.

Des papiers vous dis-je pour travailler decemment, car qu'on se le dise ce n'est pas les blancs des beaux
quartiers qui iront faire la plonge tous les jours. Car eux comme beaucoup d'autres ont reçu une éducation et la possibilité
de faire des études.
Eux, ont fui la guerre, la misère, la famine. Bien sur que la France n'est pas le collorado en matière de logement et de travail,
mais on peut donner ces foutus papiers à ces 5.000 personnes (et ils sont bien plus nombreux à travailler sans les revendiquer)
qui triment tous les jours en cotisant et en payant des impôts (tout en ne bénéficiant pas de la sécurité social)

Je ne dis pas non plus que c'est la porte ouverte à l'immigration vers la France car ceci fera l'objet d'un débat et d'un article plus constructif
que ce billet dominical fait à chaud.

Heureusement que le fils Mitterand était ce soir dans la salle ... 



Mercredi 17 février 2010 à 20:31

Il a été décidé de créé sur besoin l'édito de la semaine le mercredi pour tout simplement placer nos coups de gueule et nos coups de coeur,
En voici une première ébauche, car du 18 Fevrier au 18 Mars l'équipe Idees.Rouges se rend à l'ile de la Réunion pour suivre un passionnant travail journaliste qui vous sera dévoilé en exclusivité Mercredi Prochain !

  

Cette semaine dans les bacs politique ... L'UMP prépare les régionales et met du coup le débat sur l'identité nationale entre parenthèse maintenant que le sujet est devenu dangereusement casse-gueule tout en courant au secours des salarié de Philips ( le social c'est vendeur ). Le PS sonne le rappel des troupes en Languedoc-Roussilon en excluant les co-listiers de Georges Frêche. Le gouvernement accélère les projets de réforme des retraites tout en évitant de trop en parler. Enfin, l'action du président de la République est désavoué par 59 % des français, ( chiffres NouvelObs ).
   Bref, ça sent les régionales à plein nez à trois semaines du premier tour. L'enjeu électoral déteint sur le paysage politique et fausse la donne de l'échiquier. Les régionales, élections parfois mineurs à l'échelle des présidentielles ou législatives pèsent quoi qu'il en soit sur la vie quotidienne de tout à chacun et une victoire de l'un ou l'autre front politique aura des incidences profondes sur le plan national. Alors que Martine Aubry rêve d'une " France tout en rose ", l'UMP, avec à sa tête un président de la République bien implanté dans des enjeux bien moins neutres que devrait être sa position, tente de limiter la casse et s'engouffre dans la moindre brèche laissée par les socialistes. La pâte de l'UMP dans l'affaire PS - Frêche en est bien la preuve, là où la droite n'a rien à faire dans le débat, on l'y trouve quand même.
   Sur le plan social, rien ne va plus : logement, retraite, chômage j'en passe et des meilleurs, la Crise est sur toutes les lèvres mais elle a quand même bon dos.
   Enfin bref, nous n'avons aucune bonnes nouvelles à nous mettre sous la dent sinon l'espoir parfois mince mais réel d'une percée des listes du Front de Gauche aux prochaines échéances électorales. Encore faudrait il que l'extrême droite grandissante ne soit pas l'échappatoire tout trouvé aux mécontents de la droite traditionnelle. Alors que les extrêmes sont souvent une alternative quand les partis modérés vacillent, espérons que l'opinion braquera à gauche plutôt qu'à droite.
   Quand toute affaire qui rassure le peuple est prête à être mise en avant par les politiques tant qu'elle leur assure une médiatisation,  des idées, voilà peut être ce qu'il manque à cette campagne électorale. 

Kevin.H.

Lundi 15 février 2010 à 8:45

Une petite nouveauté de l'équipe Idees.Rouges s'est imposé,

Le billet Rouge du Lundi annoncera de façon plus structuré les évènements de la semaine à savoir

Mercredi, La burqa, suite et fin.

Vendredi, Vidéo autour du Front de Gauche : 
             => Le Président du conseil Général du Val de Marne Christian Favier présentera son bilan et ses propositions
             => Mejdaline Mhiri , Jeune Candidate pour les Jeunes communistes du Val de Marne.

Dimanche, La Gironde en Action !
            => Présentation de la région Gironde et ouverture sur ses jeunes candidats pour le Front de Gauche !



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Mardi 9 février 2010 à 23:28


Les jeunes ne sont pas condamnés à l'abstention, ils peuvent être une force de proposition pour améliorer leur cadre de vie !

L es 14 et 22 mars prochains, ils se rendront ou non aux urnes. Mais qu’en est-il des jeunes organisés collectivement  ? Engagés et/ou syndiqués dans des mouvements progressistes, ils se battent pour une émancipation sociale et intellectuelle. C’est pourquoi la présence de jeunes sur les listes du Front de gauche aux élections régionales est capitale, car ils ont des propositions à faire pour améliorer leur cadre de vie dans tous les domaines.

Les organisations de jeunesse aux idéaux progressistes, allant du Mouvement jeunes communistes de France (MJCF) à différentes organisations associatives et citoyennes, proposent dans de nombreuses régions d’avoir des candidat(e)s jeunes » sur leurs listes. « Nous avons de vraies alternatives à opposer au libéralisme étouffant toutes nos libertés », disent-ils en substance. Or, le pire ennemi d’une élection est l’abstentionnisme, comme on l’a vu aux européennes en 2009. Cela fait le jeu de la droite ou de formations qui, tout en se faisant l’écho de préoccupations écologiques, tendent à des alliances libérales et opportunistes.

Engagé ou non, le jeune citoyen a le droit et le devoir de voter. Car c’est un moyen d’expression démocratique pour sanctionner ceux qui bafouent l’expression populaire, comme en ont témoigné le référendum sur le traité européen ou la votation citoyenne pour l’avenir du service public de La Poste.

Cette génération, bien qu’inquiète de son avenir, ne souhaite pas verser dans la précarité sans perspective du RSA. Un plan de conversion de tous les emplois précaires en emplois stables et la suppression du travail dominical sont possibles. Il n’est plus admissible qu’un jeune choisisse aveuglément son orientation parce que son lycée ou sa fac aura été privatisé… Les jeunes désormais disent « non » et l’écrivent haut et fort à leur manière tout au long du journal l’Humanité d’aujourd’hui. Ils disent « non » aux licenciements de ces entreprises qui font des profits, comme à l’obligation faite aux femmes et aux hommes de « travailler plus pour gagner moins ». Ils veulent l’arrêt de la guerre en Afghanistan, la résolution du conflit israélo-palestinien, le retour de la démocratie au Honduras.

Au même titre que les jeunes Français, les jeunes sans papiers ont les mêmes aspirations à vouloir les mêmes droits. Déjà présents sur le sol français, ou désirant venir y étudier et y travailler, ils contribuent, de ce fait, à enrichir notre pays. Pourtant, les « patrouilles de la peur » du ministère de la honte ne se gênent pas pour atteindre leurs quotas. Ces jeunes ne méritent pas d’être expulsés. Régularisons les sans-papiers qui vivent et travaillent « ici ».

Ces vœux citoyens et humanistes ne sont pas utopiques. Tous ensemble, nous pouvons faire pression sur le gouvernement en place pour faire entendre nos propositions et nous opposer à toute dérive antidémocratique.


 

Article Paru dans le journal "L'Humanité", le 25 Janvier.
Gauthier.L.

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