Le Front National, en voilà une tâche d'huile dans le paysage médiatique !



Mais comme nous sommes pour l'équité informationnelle et visuelle, le Fn aura son compte ;)

Lorsqu'on parle politique il est évident d'évoquer l'ensemble de ces partis et bien parler des extrêmes.

Sur un fond blanc, Idees.Rouges a parcouru les dédales du site Front National,  dans la joie et la bonne humeur.

Entamons donc nos recherches ... 




Rubrique "le Front" : présentation des 4 grosses têtes du Front National, élu(e)s - député(e)s européens faites votre choix !
Jean-Marie Le Pen, la Fille Le Pen, Bruno Gollnisch, Louis Aliot.

D'un point de vue informationnelle, on ne pourra dire le contraire, le Front National met les choses au clair
en etayant point par point les besoins "selon eux" de la société idéal Fn.
A tel point que cette société déraye dans "Nos idees" suivre "Le programme"
Rubrique Securité sociale :
- Une séparation stricte de la gestion des cinq branches de la protection sociale (Maladie, Retraite, Famille, Chômage et Dépendance – à venir).
- L’établissement d’une politique familiale volontariste réservée aux Français (la suppression des allocations familiales pour les non-nationaux).

Bon rien que ça, donne l'idée d'une société selon le Front National, autre exemple :

Rubrique logement :
- Affirmer la priorité pour les Français dans l’attribution des logements sociaux et réserver le logement d’urgence aux Français se trouvant dans des situations sociales dramatiques et non plus aux sans-papiers.

On a le droit d'être pas d'accord sur le fond ...
Il y a t'il des choses intéressantes ... oui sur le fait de l'intervention de l'Etat sur une politique d'investissement public, et sur les services publics en général, de réformer la loi SRU, mais est ce vraiment

Mais on ne peut être en accord sur la politique sécuritaire www.frontnational.com/
Rétablissement de la peine de mort... Abaissement de la majorité pénale ... plus de prison(s) ne veulent pas dire plus d'éducation !
Victor Hugo disait "ouvrir une école c'est fermer une prison" .. nous sommes donc loin du compte selon eux.


Ce qui est bien c'est qu'avec le Front National, ça vaut d'être clair.

Les régionales dernièrement en date, le Fn se maintien toujours autant en région Alsace.
En région Provence Alpes et côtés d'Azur, 
 

   Alors que la SNCF s'engage depuis hier soir dans une grève reconductible qui ne plait pas à tout le monde, les hautes sphères de l'Etat doivent certainement se féliciter de la loi sur le service minimum qui les garde de biens des péripéties en ces temps difficiles.
   Rappel des faits : La loi sur le service minimum est votée dès 2007 et a pour objectif le maintien à un seuil minimal de quelques prestations de service public sans pour autant poser de quotas précis. Pour cela, tout gréviste sous le coup de cette loi a alors l'obligation de prévenir son employeur 48 heures avant de cesser le travail afin de laisser le temps aux collectivités locales de s'organiser, et du coup de réduire à néant ( ou presque ) l'action des grévistes. En effet, le service alors mis en place doit pouvoir combler en partie l'absence des grévistes et vider de son sens l'action entamée.
   Même si cette loi est encore floue dans son application et qu'elle se met difficilement en place, elle nie par sa seule existence le droit de grève et tout mouvement syndicale sur son lieu de travail. Sous prétexte d'agir dans le soucis de l'intérêt de tous les citoyens, cette tromperie gouvernementale joue du ras-le-bol des usagers pour mettre à mal le plus fondamental des droits du travail.


   Pour autant, 70 % des usagers se disaient favorables à cette loi en juillet 2007 ( sondage CSA ) ce que je peux comprendre dans la mesure où cela améliore leur quotidien. Ce constat nie pourtant lui aussi le droit de grève et la compréhension que chacun pourrait avoir envers les autres. Car ceux là même qui dénoncent les grèves intempestives des cheminots seront bien les premiers à battre le pavé pour défendre leurs propre droit quand ce sera le moment.
   Cette loi ne résoud alors pas grand chose mais attise plutôt les tensions entre d'un côté les usagers du service public et de l'autre les exploités de ce même service public.
   Sarkozy ou comment détruire brique par brique les acquis sociaux des cents dernières années. Qu'en restera t - il en 2012 ?