Mercredi 10 novembre 2010 à 23:24
C'est plus de deux mois de Lutte que je contemple avec tristesse aujourd'hui. J'ai une pensée particulière pour tous ces salariés qui ont fait bon nombre de sacrifices afin de se battre contre cette réforme injuste et qui se retrouvent amputés d'une bonne partie de leur salaire et de tous leurs espoirs.
La grande question est maintenant de se demander si cette promulgation met un terme définitif au processus de lutte lancé depuis début septembre. Les syndicats ne semblent pas baisser les bras et ne renonceront pas à la journée de mobilisation du 23 novembre. Pour autant, on voit mal en quoi cette nouvelle mobilisation pourrait y changer quelque chose quand les huit journées précédentes et les divers appels à la grève générale n'y ont rien fait. Je ne veux pas plomber le mouvement et je continuerai à participer aux différentes manifestations et autres actions mais je n'y crois plus vraiment.
Le PS a réaffirmer qu'en cas d'alternance en 2012 ils reviendraient sur cette réforme. Encore faudrait-il qu'un candidat crédible se dessine d'ici là et que ce dernier respecte cette promesse pré - électorale ...
J'ai clairement l'impression que ce mouvement de Lutte est passé à côté de quelque chose, comme si nous étions à deux doigts d'un soulèvement populaire mais que la montagne avait accouché d'une souris. Tout avait pourtant bien commencé, la Lutte était bien orchestrée, le mouvement prenait de l'ampleur jour après jour mais malheureusement ce gouvernement autoritaire a fait la sourde oreille à l'appel du peuple. Ce n'est certes pas la rue qui gouverne mais elle a bel et bien son mot à dire, Nicolas Sarkozy n'a pas été élu avec les pleins pouvoirs.
Quoi qu'il en soit, on va se prendre cette réforme en pleine gueule mais je n'ai pas de regrets même si ces deux mois de Lutte n'auront servit à rien. Un jour, je pourrais regarder mes enfants droit dans les yeux en leur disant l'air blafard mais sincère que j'ai fais de mon mieux pour leur offrir le meilleur des avenirs, et ce, même si j'ai échoué aujourd'hui.
C'est peut être la fin de cette Lutte mais il y en aura bien d'autres et nous ne les perdrons pas toutes. Relevez la tête Camarades, demain sera un autre jour.
Dimanche 7 novembre 2010 à 22:57
- Meeting du PCF -
Le mouvement social contre la réforme des retraites a atteint une force inégalée depuis des décennies, par son importance et sa longueur. Le pouvoir, lui, est plus que jamais impopulaire.
Le PCF, ses élu-e-s et ses parlementaires se sont battus tout au long du débat parlementaire pour faire échouer la réforme des retraites du gouvernement.
Les choix politiques de l’exécutif sont de plus en plus insupportables. Dans ce contexte particulièrement sensible, le PCF tiendra un meeting, lundi 8 novembre 2010 à 19h00 au Gymnase Japy.
« Ripostons, proposons ! », tel est le mot d’ordre plus que jamais d’actualité pour sortir le pays de l’ornière dans laquelle l’a enfermé la droite.
Lundi 8 novembre 2010 à 19h Gymnase Japy – 2, rue Japy 75011 Paris. Prendront la parole,
Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF,
Marie-George Buffet, Députée et ancienne Ministre et
André Chassaigne, Député.
En présence notamment de Nicole Borvo Cohen-Seat, Présidente du groupe CRC-SPG au Sénat, Roland Muzeau, porte-parole des député-e-s communistes et républicains, Pierric Annoot, Secrétaire général du Mouvement des Jeunes Communistes de France (MJCF).
Samedi 6 novembre 2010 à 23:52
Effectivement une manifesation sous la pluie battante c'est beaucoup moins drôle et festif.
Présence des mêmes syndicats, de ce côté là ça ne bouge pas (tant mieux).
Vendredi 5 novembre 2010 à 20:00
Un peu de RAP engagé ne vous fera pas de mal...
Souvenez vous ... puis Dunlop a suivi, GoodYear, et encore de nos jours Grandpuits ... les Dockers de Marseille etc..
Vendredi 5 novembre 2010 à 16:09
Le risque de l’exécution pèse toujours sur Sakineh. Nous allons poursuivre nos protestations contre cette peine sauvage.
Malgré la réponse des responsables de la République islamique aux institutions internationales ainsi qu’aux responsables des gouvernements, le risque d’exécution de Sakineh est toujours important. Car selon les informations reçues par le Comité, la Cour suprême a envoyé l’ordre d’exécution à la prison de Tabriz, ce qui rend la peine exécutable à tout moment.
Le fait que le Régime islamique a dû faire face à d’importantes protestations internationales n’élimine pas pour l’instant le risque d’exécution et ne sauve pas la vie de Sakineh. Il faut que nous poursuivions nos protestations internationales jusqu’à l’annulation de la peine de mort et de lapidation contre Sakineh. Jusqu’à ce qu’elle, mais aussi Sajjad, Houtan Kian et les deux journalistes allemands arrêtés soient libérés.
Si Sakineh est toujours vivante aujourd’hui, c’est en raison des protestations internationales. Il nous faut les poursuivre.